Partie 8-9

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* Partie 8 *

Moha : et j’ai dit non…

Il a lâché sa cigarette tout en me fixant droit dans les yeux, je commençais à avoir les larmes aux yeux, je tentais vainement de retirer ma main de l’emprise de la sienne mais il ne semblait pas de cet avis, dès que je tentais de la tirer, il la serrait plus fort encore, puis il m’a tiré vers lui, il a attrapé ma tête par les cheveux et les a serrés de plus en plus fort jusqu’à ce que je me laisse faire et que ma tête touche son torse.

Enfin il a relâché la prise, une de ses mains me tenait par le dos et l’autre soulevait doucement mon visage, les larmes avaient recommencé à couler, il en a essuyé une et a déposé un bisou sur mon front…

Il m’a gardé comme ça contre son torse silencieusement quelques minutes puis il s’est détaché de moi et m’a légèrement poussé de lui comme pour me dire de partir, alors c’est ce que j’ai fais, bien entendu sans le regarder…

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*… Cher Journal …*

Je ne sais pas si c’est la honte qui m’a empêché de le regarder ou la pudeur que j’ai envers ce genre de geste, je ne sais pas non plus si c’est car je voulais garder l’instant présent en mémoire tel que je l’avais vécu, ou si c’est car je ne voulais pas affronter son visage et voir ce qu’il avait pu ressentir car c’était simplement lui dévoiler ce que moi j’avais ressenti.

Il lisait trop bien dans mes yeux pour que j’arrive à lui cacher que ce moment là m’avait envoyé dans le plus beau des mondes et que j’aurais aimé qu’il ne s’arrête jamais.

J’avais peur qu’il lise dedans à quel point j’ai été déçu qu’il me repousse, même s’il l’a fait avec tellement de douceur, j’aurais aimé qu’il me garde encore dans ses bras, qu’il me donne encore un peu plus d’importance…

Je crois que mon cœur est mordu de lui.

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Je suis arrivée à la voiture, Khalti s’était déjà installée dedans avec les monstres alors j’ai pris place, à l’avant, et j’ai posé ma tête contre la vitre…

Khalti : benti, ça va pas ?
Moi : si si Khalti, ça va
Khalti : on dirait que t’as pleurée benti, ca va pas ?
Moi : je suis fatiguée
Khalti : tu sais je t’aime comme ma fille, tu peux me dire si ça va pas
Moi : ça va, j’ai juste les yeux qui me brûlent à cause de la fatigue
Khalti : tu verras, au Maroc tu vas bien pouvoir te reposer, ça me fait plaisir que tu viennes avec nous en plus là bas il y a mes filles et cette hafrita de Souad, tu t’entendras bien avec toutes inchaAllah
Moi : inchaAllah, et.. merci Khalti d’avoir proposé que je vienne
Khalti : c’est mon fils qui a proposé, j’y avais pensé aussi mais je pensais que tu voudrais pas, mais Mohamed m’a dit que tu pourrais rien me refuser… Hassoul benti, ferme les yeux un peu, on embarque que d’ici une petite heure…

Au moment où je fermais les yeux, j’ai senti mon téléphone vibrer…

- on va laisser faire les choses, koulchi bel mektoub princesse –

Je souriais, je l’ai relu plus d’une fois, si j’avais été de nature faible tout serait mieux pour moi dans ma vie je le sais, mais ce n’est pas le cas, et mon immense fierté ne me permettait pas de le laisser jouer comme ça, je ne peux pas…

Je fermais le message au moment où il rentrait dans la voiture, il se frottait les mains, on était tôt le matin et il faisait un peu froid, je tremblais moi aussi, il l’a vu et m’a tendu sa veste mais j’ai refusé, j’ai alors pris mon téléphone…

Il était une fois : pff les contes de fées n'existent pas.Where stories live. Discover now