Pour A
Il m'arrive encore quelques fois
De vouloir partir sans laisser de traces
Arracher la chair, de m'arracher moi
Car je ne sais pas me faire face
Mais je ne pense ni à la pomme ni au cyanure
Ni aux médocs ou au pont au dessus du vide
Je pense à toi le cœur battant à tout allure
Je ne vois que toi, derrière mon attitude si timide
Je t'aime, et ça comme une évidence.
Jamais je ne voudrais que tu en doutes
Je t'aime, à la folie et jusqu'à l'inconscience
Je t'aime, toi et ton regard qui m'envoute
Je ne peux plus passer un jour
Sans penser au gout de tes baisers
À tes regards remplis d'amour
Et à tes mains, dans les miennes glissées
Je n'ai jamais autant tenu à la vie
Car je tiens à toi et tu me retiens
Regarde moi, qui ne suis pas partie
Regarde moi, vivante et heureuse, ici.
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Alba (Recueil)
PoetryTextes poétiques entreposés dans un désordre des plus chaotiques "ho ascoltato i miei silenzi ho avuto brividi"
