Chapitre 6 : Une relation trop belle pour être vraie

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Je savais parfaitement où se trouvait Nat lorsqu'il se sentait mal ou qu'il avait besoin de réfléchir. Soit il jouait du piano pour se changer les idées, soit il allait au grand arbre pour rester dans le silence de la forêt et écouter les chuchotements de la nature. Je l'ai donc trouvé assis sur une racine. Cet arbre était l'endroit où nous allions pour parler, ou tout simplement pour observer les oiseaux et écouter le vent dans les feuilles. C'était notre endroit à nous. Je me suis assise à côté de lui. Je n'ai pas parlé. Je savais pertinemment que s'il souhaitait me parler, c'était lui qui devait commencer. Mais il n'a prononcé aucun mot. Il s'est approché de moi et a posé sa tête sur mon épaule. Nous sommes restés comme cela, blottis l'un contre l'autre, pendant de longues minutes. Puis, il a parlé.
« Je suis vraiment désolé si cela t'a gêné avec ma mère...
- Ne t'inquiète pas, tout va bien. Je suis désolée si ça t'a mis dans l'embarras quand je lui ai menti...
- C'est bon. Au contraire, je voulais te remercier d'avoir répondu à ma place. Sur le moment, j'étais incapable de parler... »
Il ne m'en voulait pas. J'ai senti un profond soulagement au fond de moi. La dernière chose que je voulais, c'était faire du mal à Nat. Je ne pouvais pas vivre sans lui, je ne pouvais l'imaginer une seule seconde. Je ne voulais plus jamais être loin de lui, jamais. Soudain, il s'est redressé et m'a regardé. J'ai plongé mes yeux dans les siens. Et il m'a embrassée. J'ai senti sa langue sur mes lèvres, je lui ai laissé l'accès. « J'ai envie. » m'a-t-il soufflé à l'oreille avant de me déposer des baisers dans mon cou. Quand il se redressa et plaça son regard dans le mien, je vis l'amour, le désir, la passion. Sa détermination était sans faille, et il savait faire comprendre ce qu'il souhaite. C'était clair, il fallait trouver un endroit tranquille et confortable pour pallier notre envie de l'autre.Je me suis alors souvenue que Maman et Annie était parties à Tarbes toute la journée et dormiraient là-bas car elles se sont rendues festival « Noël Pyrénées ». Ainsi, il n'y avait personne à la maison qui pourrait nous surprendre. Nat a envoyé un message à ses parents et nous avons marchés, main dans la main, dans la forêt, puis nous sommes entrés chez moi et nous sommes dirigés vers ma chambre. Nous étions à peine entrés que nous nous embrassions déjà intensément.

Si vous êtes une personne sensible et innocente, je vous conseille de ne pas lire ce paragraphe et de recommencer la lecture aux trois étoiles

Après avoir mis son préservatif, Nat m'a regardé avec envie avant de me pousser sur le lit. J'étais allongée en travers, mes jambes était sur le bord du lit. Il m'a de nouveau embrassée avant de se baisser pour enlever mon pantalon. Je remuais les jambes pour l'aider à l'enlever totalement. Il a lui même retiré son pantalon, son caleçon et son t-shirt. Il s'est penché sur moi et m'a aidé à enlever mon haut. Il était nu mais moi j'étais encore en sous-vêtements. Il m'a embrassée de nouveau avant de passer sa main dans ma culotte. J'ai haleté. Il a retiré sa main pour détacher mon soutien-gorge. Il déposait des baisers sur mes seins. Je ressentais des étincelles jaillir de ma poitrine nue. Cela me faisait tellement de bien. Nat a doucement écarté mes cuisses. Il a mis sa tête entre mes jambes. « Toutes les parties de ton corps sont vraiment magnifiques. » m'a-t-il dit avant de lécher l'orifice de mon vagin. Je gémissais. J'adorais quand il faisait ça, il me faisait découvrir des sensations que je ne connaissais pas et j'adorais ça. Quand il s'est redressé devant moi, je l'ai poussé pour que je soit sur lui. « À mon tour, je veux t'apprendre. » J'ai léché son pénis. La dernière fois, je l'avais sucé dans ma bouche, mais cette fois, je touchais des points précis avec ma langue. Il haletait et gémissait. J'étais heureuse d'être capable de lui donner du plaisir, de lui faire du bien comme il le fait avec moi. Je me suis redressée au bout de quelques minutes. Mais je suis restée sur lui. « Tu es prêt ? » Il a hoché la tête et j'ai pris son pénis dans ma main et l'ai mis dans mon vagin. Je me soulevais et me reposais pour créer les allers retours. Les mouvements était assez lents, mais c'était jouissif pour tout les deux. Je suis sortie quand j'ai senti qu'il voulait qu'on accélère pour lui faire comprendre que je ne pouvais pas dans cette position qui était, il faut se l'avouer, un peu inconfortable pour moi. Je l'ai laissé se mettre sur moi et m'a pénétrée très profondément tout de suite. Il a commencé rapidement par des allers retours complets entre l'orifice et le fond de mon vagin. C'était déjà intense. Il a accéléré de plus en plus et a éjaculé. J'ai crié. Mais contrairement à la veille, il n'a pas continué longtemps. Il a repris les allers retours lents et m'embrassait en même temps. Et là, j'ai appris qu'il était capable de me faire ressentir l'extraordinaire. Nat a retiré son pénis et m'a pénétré avec ses doigts. Il les a mis sur mon point G et a commencé à le chatouiller. Je gémissais. Il a commencé à déposer des baisers dans mon cou puis sur ma poitrine. Tout cela en même temps. Je ressentais des étincelles partout. Nat s'est soudainement levé et a pris un morceau de tissu dans un tiroir de ma commode. Il m'a demandé si je lui faisait confiance. Je lui ai répondu avec un « Évidemment ! » et m'a bandé les yeux. Je ne voyais plus ce qu'il faisait. Je ressentais des étincelles partout, je sentais quelque chose me pénétrer profondément. J'ai crié de plaisir. J'ai arrêté de réfléchir à trouver ce qu'il me faisait. Peu importe, j'étais avec lui. C'était intense, jouissif, cela me donnait beaucoup de plaisir. Je sentais une accélération. J'avais les frissons. Quand il eu fini, Nat m'enleva le bandeau. Nous étions tout les deux essoufflés. Il s'est allongé sur le lit à côté de moi. J'ai tout de même regardé l'heure : 11h37. Nous étions entrés chez moi vers 8h45. Nous avions fait l'amour pendant trois heures ! Je comprenais pourquoi j'étais épuisée ! Nat dormait déjà. Je me suis aussi assoupie, blottie contre lui.

Le soirWhere stories live. Discover now