𝐅𝐞𝐚𝐫𝐥𝐞𝐬𝐬 (C.G)

𝔇𝔦𝔠𝔦𝔬𝔱𝔱𝔬

- Nous t'avons posé une question.

- Qu'est-ce que vous faites ici? Demandais-je sous le choque.

- C'est nous qui posons les questions ici. Répond mon père.

- Mais enfin tu as vu l'heure? Où est-ce que tu étais? Demande ma mère.

- Attends Mai, c'est tes darons? Demande Carl dans l'incompréhension.

- La ferme Carl. Dit Debbie en lui donnant un coup de coude.

- J'étais chez les Gallagher.

- Qui sont les "Gallagher"? Demande mon père.

- La troupe derrière moi là. Dis-je en les désignant du doigt.

- Et je peux savoir ce que tu faisais avec ces gens?

- Non.

- Du coup pour la fête... C'est toujours ok? Demande Lip.

- C'est pas trop le moment là. Répond Fiona.

Je fais mine d'être déconcertée mais en vérité je retiens un rire face à autant de nonchalance. Je ne m'attendais cependant pas du tout à trouver mes parents ici et je dois avouer que ça me dégoûte de les voir.

- Ce sont tes amis? Demande mon père.

- Tu plaisantes? Elle ne peut pas fréquenter ce genre de personnes! Répond ma mère.

- Qu'est-ce que tu insinues là? Demandais-je.

- Mais enfin Maiween, tu ne peux pas rester avec des gens... Qui ont l'air infréquentable. Dit-elle en les jugeant.

- Excusez-moi mais je ne vous permet pas d'insulter ma famille! Répond Fiona, énervée.

- Baissez d'un ton jeune fille, je vous rappelle que vous êtes dans mon domicile.

- Et tu crois que ça te donne le droit d'insulter qui tu veux? C'est irrespectueux de ta part et ils font partis de mon entourage, ils ont été la pour moi eux!

- Mais enfin chérie, nous sommes ton entourage et nous sommes là. Dit mon père.

- Et tu crois que quoi? Que je vais foncer dans vos bras? Que je vais vous accueillir les larmes aux yeux? Toi et maman vous n'avez jamais été là pour moi, j'ai toujours été seule et dans les moments les plus difficiles! C'est à peine si vous me connaissez!

- Voyons nous sommes tes parents, nous savons tous de toi. Dit mon père.

- C'est la meilleure celle-là. Dis-je désespérée.

- Nous savons tout et notamment ce qui est bon pour toi, nous pensons que tu ne devrais pas rester avec eux.

- Ah ouai? Dis-je en m'énervant. Alors vous savez peut-être que j'ai été harcelé la première fois où nous sommes venus ici?

- ...Quoi?

- Qu'est ce que tu racontes? Tu as été harcelé?

- Ouai... Vous n'étiez pas la à ce moment la parce que vos voyages étaient beaucoup plus important que moi! La seule personne ici qui a été présente et m'a soutenue c'était Fiona. Dis-je en la désignant, les larmes aux yeux. Vous savez peut-être que je voulais mettre fin à mes jours, que je me suis demandée à quoi je servais dans ce putain de monde et ceux à un bas âge. Vous savez aussi que je voulais absolument retourner en France parce que je vivais un enfer ici? Si vous saviez tous ça alors ouai, vous savez tous de moi. Mais vu que ce n'est pas le cas je vous conseillerais de vous la fermer.

Sur les nerfs je me dirige vers ma chambre et m'enferme dedans. Un silence pesant s'était répandu dans la pièce, je savais que j'avais créé un malaise mais je ne pouvais pas les laisser tenir de tels propos. La maison était restée en silence depuis cette dispute et j'étais sure que les autres avaient déjà quitter la maison depuis un long moment.

Alors que je m'apprêtais à me coucher, j'entends du bruit provenant de ma fenêtre. Je regarde alors à travers pour voir de quoi il s'agit et aperçoit Carl juste en face entrain de me regarder. Avec la surprise j'ai eu un moment de peur se qui m'a fait sursauter. Je me rapproche alors de celle-ci et l'ouvre pour pouvoir lui parler.

- T'es malade? Qu'est-ce que tu fiches là? Dis-je en colère.

- Baisse d'un ton sinon tes darons vont me cramer. Dit-il en entrant dans ma chambre.

- Qu'est-ce que tu fais la? Dis-je en soupirant.

- Je suis venu pour qu'on parle, t'avais pas l'air bien à cause de tes parents alors... je m'inquiétais.

- Carl s'inquiète pour moi? Je pensais que je n'étais qu'une petite chieuse. Dis-je en me moquant.

- Et tu l'es toujours.

Sa remarque me fait sourire un instant.

- Je suis désolée pour ce qu'ont dit mes parents, ils n'avaient pas à dire ça.

- T'en fais pas, j'en ai rien à foutre de ce qu'ils pensent de nous encore moins s'ils s'amusent à juger sur le physique.

- Ils ne font que ça.

-...Eh? Tu t'es vraiment faite harcelée?

- Ca t'étonne?

- Ouai, t'es pas du genre à te laisser faire.

- Je n'étais pas comme ça avant... Dis-je tristement.

Carl me regarde un long moment avant de me prendre dans ses bras. Sur le coup j'allais le repousser mais je dois avouer que c'est ce dont j'avais vraiment besoin depuis extrêmement longtemps. J'ai longtemps évité tout contact avec les gens par peur qu'on me fasse du mal, ça s'est ensuite transformé en dégout petit à petit. Mais là, je ressent plus du réconfort de sa part.

Nous sommes restés plusieurs minutes comme ça avant qu'il soit temps pour Carl de rentrer chez lui. Une fois parti, je me couche vraiment et fini par m'endormir.