La nage mortelle

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Au commencement je me suis réveillée avec la taille d'une fourmie, l'herbe était plus haute que moi et les gouttes d'eau étaient de véritables étangs. J'étais comme transporter dans l'unviers des minimoys. Je n'étais pas seule à avoir autant rapetissé. Deux amis à moi l'avaient été aussi. Nous avions une petite cabande que nous avions construits avec des brindilles qui étaient pour nous de géantes buches de bois.

Il faisait nuit et Je rangeais la cabane quand un de mes deux amis, Jason, surgit surexité. Il me certifiait qu'il avait découvert quelque chose d'incroyable dans le lac. Je ne mettais à vrai dire jamais les pieds ans ce las car il m'effrayait. Sa froideur et sa profondeur me glaçaient sans cesse le sang. Mais ça avait l'air tellement incroyable et important que je ne me faisais pas prier pour le suivre. Je ne prenais pas le temps d'avertir mon autre ami Léo.

Arrivés face au monstre, je fis quelques pas en arriere car Jason s'approchait trop près du bord du lac à mon gout. Il se retourna vers moi et me fit signe d'approcher. D'un pas hésitant je m'exécutais. Au moment de mettre les pieds dans l'eau il me donna l'ordre de m'arreter et de regarder attentivement ce qu'il allait faire. Il plongea tete la premiere dans l'eau ténébreuse éclairée pas la faible lueur de la lune. Je ne le voyais pas restir et je fut prise de panique. Soudain sa tête sortait de l'eau et une immense queue de poisson avec. je hurlais afin de le prevenir du potentiel danger. Mais jason me ria au nez en me comfirmant que c'était sans danger. Si je voulais une réponse il fallait que je saute à l'eau à mon tour. Mais ce lac me terrifiat. Pourtant je lui faisais confiance et plongeait dans l'eau glacée en ne me posant plus aucune question. J'ouvrais les yeux, nous etions dans l'obscurité mais je pouvais appercevoir mon ami. Quand je l'appercu, je recrachais d'un coup tout l'air que j'avais amassée car j'étais choquée par ce qu'il se passait devant moi: Jason avait un corps composé de deux autres différents. Le sien et celui d'un poisson. Il était devenu comme par magie une sirene. La queue de poisson était particulierement fine, souple, verte/bleue réflechissant, recouverte d'écailles. On aurait dit un dragon des mers. Tous ses gestes étaient d'une fluidité absolue et je devais avouer que c'était impressionnant à voir. Mes yeux se recouvraient d'un voile d'émerveillement, tant bien que j'en oubliais d'aller rechercher de l'air. Jason m'aidait à remonter à la surface. je voulais absolument acquérir cette facultée. Et celui-ci me repondit qu'il avait découvert cette capacité en se l'imaginant tout simplement. Il m'encourageait alors à retourner dans l'eau afin que je puisse essayer. Oubliant ma peur pour de bon, je replongeait la laissant au bord de la rive. L'eau était encore plus sombre qu'à mon premier plongeons mais ça n'avait plus aucune importance. Je laissait mon corps s'engouffrer dans les tenebres du lac tout en me concentrant pour faire apparaitre cette queue de sierene. Et ce fut à ce moment que la magie opéra. Mes pieds disparurent et laissèrent place à une fine et immense nageoir bleue/violette réfléchissante. C'était la plus belle couleur qui m'était donné de voir. J'avais exactement la meme que celle de jason mais d'une teinte différente. Nos corps de poisson étaient deux fois grands que ceux de nos propres corps. J'arretais soudain de retenir de l'air et lachait mon dernier souffle. Je n'en avait plus besoin. Nous entamions alors une nage sans fin qui dura toute la nuit. C'était la plus belle des sensations et sans aucun doute la plus libre. Mes mouvements étaient si faciles, l'espace si grand. Je perdais à tout jamais cette notion de peur de la profondeur et voulais même explorer les fond du lac. Mais au moment de me précipiter vers l'inconnu, Jason m'agrippa le bras. Il m'expliquait qu'il s'agissait des abysses, des limites de notre monde des rêves. Si je franchissait celui-ci mon rêve deviendrait cauchemard. Je lui obéis sans discutter. Je pouvais sentir que le ciel dehors s'assombrissait. Le ciel se mit à pleurer en lachant des éclairs tout autant effroyables qu'incroyables. Prise encore une fois par l'émerveillement, je nageais à toute allure vers la surface afin d'admirer ce spectacle. Le spectacle était indescriptible. Le ciel faisait retentir sa rage et sa colère faisant résonner sa mélancolie et sa tristesse. Des centaines d'éclairs se brisaient sur la surface de la terre. Encore une fois, mon ami m'attrapa subitement le bras et m'attirait vers le fond aussi vite qu'il le pouvait. Il m'expliquait en chemin qu'à vouloir trop rêver j'allais me bruler les ailes. Il fallait trouver notre juste milieu et le notre était entre la limite des abysses et la surface. Il m'expliquait que lorsqu'un orage avait lieu il fallait se réfugier le plus loin possible de la surface car ils étaient mortels pour nous. Ce n'étaient pas de simples éclairs, ils avaient une capacité hors norme et pouvaient nous transpercer en l'espace d'une seconde. Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'un éclair s'abattait sur lui et le pourfendait. La peur revenait et me faisait lâcher ses main. Jason s'engouffrait lentement dans les ténébreuses abysses. Je me précipitais à son secour mais celui-ci était déjà mort. J'avais pourtant pour devoir de ramener son corps car j'étais responsable de sa mort et je m'en voulais terriblement. Alors, je n'eu d'autre choix que de franchir la limite et m'enfoncer dans le monde des cauchemars. Tout était noir, je pouvais seulement apercevoir des pierres en forme de pic. Elles avaient l'air dangereuses et redoutables. Pendant ce temps, le corps de mon ami terminait sa descente aux enfers. Je pensais aller plus vite que la lumière pour le rattraper mais en vain. Une lumière aveuglante l'avala comme un vulgaire encas. Le remord et la tristesse m'assaillaient. Il fallait que je remonte raconter tout en détail à Léo.

Je débarquait dans notre cabane. Léo m'attendait, il s'était inquiété toute la soirée. Ne voyant pas Jason avec moi il me demanda ce qu'il c'était passé et avec honte je lui avouait tout. Il n'ne croyait pas ses oreilles et il me hurlait dessus pris par la rage et la tristesse. Nous décidions alors de partir à la recherhce du corps de notre ami. Nous devions braver les cauchemards. J'apprenait à Léo à dévellopper sa propre nageoir de sirene et nous nous empressions de nous engouffrer dans les sombres abyses. Il faisait tellement sombre que nous devions nous tenir la main. Soudain une lueur apparut dans la pénombre et nous dirigions vers celle-ci. Il s'agissait d'une cuisine gigantesque. C'était le monde des homme à taille réelle, nos ennemis. Nous étions si petits et eux si grands. L'eau s'arretait à la limite de l'entrée de ce nouveau monde. Nous les apercevions de par en haut. il y'avait un cuisinier avec une moustache gigantesque qui coupait des reste de petites personnes, les gens de notre espece. Horrifiée je comprenais que c'était un monstre et qu'il s'apprettait à les manger. Nous décidions de faire demi tour mais ayant franchis trop profond la limite dses abysses, nous nous retrouvions enfermé dans cette boucle infernal de cauchemard: nous remontgions à la surface, persuadé que nous étions revenu mais nous avions finalement toalement changé» d'univers. Léo et moi faisions face à un décors spéctaculaire. Le ciel était orangé, et des lacs remplissaient tout l'horizon, ne donnant aucune autre vue. Les arbres étaient morts. Une barque nous attendait et c'est la que nous comprenions qu'une quete nous attendait pour retrouver le corps de notre ami. 

Les rêves d'AzurWhere stories live. Discover now