« Personne ne sait ni quand, ni comment l'amour ou la foudre vont tomber, mais tout ce qu'on sait, c'est que ça ne tombe jamais deux fois. »
Charles Leclerc & Nora Wilson
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Nora Wilson. | Monaco. Mardi 12 Septembre 2023. |
Assise derrière l'îlot de ma cuisine, j'observe silencieusement les valises et les affaires de mon brun s'entasser dans l'entrée en sirotant ma tasse de café noir. Il me fallait bien ça pour démarrer ma journée parce que je me sens vraiment d'humeur maussade depuis mon réveil. J'aurais largement préférée rester planqué au fond de mon lit en attendant que cette journée passe mais malheureusement pour moi, le devoir m'appelle et je ne suis déjà pas en avance.
Je fais que de traîner parce que c'est aujourd'hui que Charles s'envole pour Singapour et cette fois, il ne reviendra pas après parce qu'il enchaîne directement avec le grand prix du Japon. Ce sont deux circuits très important pour lui. L'un parce que c'est un circuit de nuit qui a pas mal réussi à l'équipe dans le passé et l'autre pour une raison beaucoup plus triste mais tout à fait légitime. J'aurai d'ailleurs aimé pouvoir être avec lui pour toutes ses raisons mais ce sont des grands prix à l'extérieur de l'Europe et donc, beaucoup plus compliqué pour s'organiser et travailler à distance comme nous avons pu le faire avec Lorenzo en Italie. Je ne peux pas me permettre de le suivre tous les week-ends à l'autre bout du monde alors pour le moment, je vais suivre tout ça à travers un écran.
... - Le taxi va arriver, mon brun apparaît face à moi. Je vais descendre. Moi - Ouais... Tu as besoin d'aide ? Charles - Je devrais m'en sortir.
Il sourit alors que je me cale contre le mur en le regardant réunir ses dernières affaires entre elles. Ça ne devrait pas l'affectant tant que ça. J'ai vu ma mère partir pour ses rotations un nombre incalculable de fois alors je suis habituée à tout ça mais aujourd'hui, je ressens une sensation étrange. Je me sens vraiment mal, j'ai le ventre retourné à la simple idée de penser qu'on ne va pas se voir pendant quinze jours. Ça me fait vraiment bizarre.
Charles - Ça va ? Moi - Oui, j'esquisse un sourire. Je suis fatiguée, c'est tout. Charles - Tu as aussi le droit d'admettre que je vais te manquer, il se rapproche de moi. Moi, tu vas me manquer.
Il se rapproche de moi et relève ma tête en glissant ses doigts sous mon menton alors que je sens les larmes me monter aux yeux. Évidemment qu'il va me manquer, ça serait mentir de dire le contraire.
Charles - Pleures pas... Moi - Je pleure pas, je balaye une larme sur ma joue d'un revers de main. Mais tu vas me manquer, oui !
Il m'attire vers lui et me sers dans les bras alors que je m'accroche en nichant ma tête dans son cou. On reste accroché comme ça durant un petit moment mais nous sommes vite rattrapé par la sonnerie de son téléphone.
Charles - Désolé, il souffle et sort son téléphone pour répondre à son interlocuteur. Oui, Joris. (...) Je suis en bas dans cinq minutes. (...) Fais patienter le taxi. J'arrive, mec !
