Chapitre 62

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CONVERSATION TELEPHONI QUE

Mehdi : habiba ?

Moi : mehdi..

J'me suis mise à pleurer, j'avais la haine car il m'entendait pleurer ! Et il ne le méritait pas !
Mais tout ce que j'ai su en une après-midi c'est accumulé, je ne pouvais plus tout retenir comme ça.

Mehdi : t'as quoi ? Pourquoi tu pleure ? Tu veux que j'vienne ?

Moi : nan c'est rien mehdi.. j'suis fatiguée..

Mehdi : c'est pour ton reuf ?

Moi : euh.. oui, c'est ça

Mehdi : t'es sur tu veux pas qu'on s'voit ?

Moi : non, allez salam.*

J'ai raccroché, j'ai pas eu le courage de lui en parler...
Pourtant habituellement j'aurais pété un cable, j'serais devenue folle, j'aurais explosé devant tout le monde, mais lui..

C'est tellement différent, j'avais peur de le perdre en prenant des risques.

Et les jours ce sont enchaînés, je l'ai revu, plusieurs fois même.. Mais il agissait comme si il se doutait de rien, pourtant moi j'pensais à ca en permanence.. Pourquoi je ne lui demandais pas des explications ?

J'avais toujours cette peur constante qu'il s'en aille comme ça c'est passé avec ilyas et moha, j'essayais de me dire que tout ça était faux.. mais je revenais toujous à la raison.

Un jour, Nawell m'avait invité chez elle avec Mehdi.

C'était en soirée, j'avais prévenu mes parents que je mangeais chez elle.

Je l'attendais à l'entrée de ma cité comme dab, sauf que ce coup-ci il était pas dans sa voiture, mais à l'extérieur, un bouquet de roses en mains.

J'ai éclaté de rire, nan il était pas crédible avec son pantalon, et c'était pas mon mehdi la racaille là, il était trop frais..

Mehdi : quoi weesh ?

Moi : rien rien.. c'est pour moi ?

Mehdi : nan c'est pour ta voisine hmara

il me la tendu, donc je l'ai pris et j'lui ai fais un bisou sur la joue vite fait pour que personne ne remarque, mais comment ne pas se faire remarquer avec un bouquet ?

Ahh sacré mehdi...

On est montés dans sa mercedes, et j'ai posé mon bouquet.

Mehdi : j'ai trouvé du taff

Moi : ou ?

Mehdi : dans une entreprise

Moi : tu commences quand ?

Mehdi : lundi

Moi : c'est bien

Neyla : Mes galères à la cité.Where stories live. Discover now