chapitre 70

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Il était 14h, j'étais avec celia qui essayait d'me reconforter, Nawell, Selim et Djibril.

Après avoir mangé, ma mère et ma sœur sont parties et m'ont laissé « me changer les idées »

Etonnement, même si Djibril est le meilleur shab de Mehdi, il paraissait de mon côté. Il me caressait les cheveux pendant que j'essuyais mes yeux, un vrai frère celui la.

J'ai tellement l'hchouma de pleurer comme ça, en publique. Si un jour on m'aurait dit « neyla, tu vas te ridiculiser en pleurant devant tout l'monde » je n'y aurais pas crus une seconde !

Je me sentais meurtrie de l'intérieur et j'avais l'impression que personne n'arrivait à me comprendre.

C'est simple, l'amour l'efface, j'aurais du rester sur mes propos du début, l'amour c'est con.
Quand tu tombe dans ses filets, sois tu ne t'en remets jamais, sois tu mets un sacré temps. Et moi, j'crois que j'ai opté pour la première option...

Et puis, j'en avais marre de tout ces gens qui compatissaient pour moi, j'aime pas qu'on ai pitier de moi, il faut que je me ressaisisse. J'suis forte, mon mental en a subit, mais j'suis une dz

Il fallait que j'passe à autre chose, j'devais plus me faire d'illusions et l'oublier.

Mais l'oublier pourquoi ?

Une femme prétend quand même porter l'enfant de Mehdi. Si c'est vrai ? Je ne le saurai probablement jamais. Mais peu importe, tout s'est écroulé.

Je suis dévastée et pendant un certain temps je suis restée enfermée entre les quatre murs de ma chambre, coupée du monde, surtout de Mehdi. Mes parents m'ont complètement coupée de lui. Il me manque terriblement.

Je me demande ce qu'il fait en ce moment même. Est-ce qu'il pense à moi autant que je pense à lui ? Je suis perdue, brisée par cet amour.

Je donnerais n'importe quoi pour revenir en arrière, pour que tout redevienne comme avant. Mais je sais que c'est impossible... Alors, je reste là, à me demander s'il ressent ne serait-ce qu'un peu du vide qui me ronge.

J'ai regardé Nawell qui était assise en face de moi dans son salon, puis j'ai dis.

Moi : j'ai besoin de sortir, je reviens en fin d'après-midi restez la ne vous inquietez pas

Nawell : bon.. d'accord

Celia : tu vas ou ?

Moi : t'inquiète, j'essaye de faire vite quand même

J'suis descendue avant qu'ils me posent trop de questions, j'ai voulu prendre mon téléphone, mais à quoi bon ? C'est noham qui l'a.. Les pauvres, j'les ai laissés en plan, mais je ne voulais pas ne m'apitoyer sur mon sort, ça ne servait vraiment à rien.

Donc j'y suis allé à pied, en galérant une bonne trentaine de minutes pour trouver le chemin, puis j'me suis arrêtée devant la maison d'Abdel (le cousin d'ilyas et hanaa)

J'ai jeté un œil vers le ciel, en esperant que le tout puissant soit avec moi. Je ne voulais pas qu'ilyas soit chez lui, et j'ai hesité un certain temps avant de sonner. C'est Abdel qui m'a ouvert.

Neyla : Mes galères à la cité.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant