Chapitre 3

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Je te vois encore le sourire aux lèvres, le regard pétillant de bonheur, tes cheveux volant derrière toi dans ta course folle. Cette si belle chevelure lumineuse et rayonnante, qui est maintenant étalé par terre, en un tas de boucle blonde entremêlé.  Je t'imagine avec ta paire de ciseaux, coupant chacune de tes mèches d'un geste décidé, sans aucune hésitation, juste l'envie de les enlever de ta tête. De retirer ce poids. Tu n'as jamais appris, pourtant ça ne paressait pas mal fait sur toi. Tu avais ce beau visage d'ange, lisse, fin, ... Parfait. Tu avais cette légèreté dans tes trais, dans ta tenu, dans ton corps. Tu étais magnifique, tout droit sortit d'un conte de fée. Tu étais comme ces gentilles dans Disney, celles qui ne font que le bien, qui sont d'une beauté exceptionnelle. Mais tu étais différente d'elles, parce que tu n'avais pas ce côté faux, hypocrite et  niez. Tu avais le don pour la franchise, la gentillesse, la patience et la compassion. Par contre, tu étais très maladroite et te vexais très facilement, revenant toujours vers l'autre. J'aimais être avec toi, tu rayonnait tellement que mes journées devenaient lumineuse, tu les éclairaient. Tu était ce soleil qui brille pas seulement pour lui même, mais aussi pour les autres, tu les éblouissait de ta lumière. Comme un ange venant du ciel, on aurait pu croire en te croisant que tu volais au dessus du sol, pas trop haut, mais sans le toucher, juste en le frôlant du bout de tes chaussures. Je te verrais toujours comme je t'ai vu la dernière fois, celle où tu courrais encore après un magnifique papillon, les cheveux dans le vent, dansant dans ton dos où tes ailes étaient invisibles. J'oublierai ton corps endormis dans toute sa beauté. Toi, allongé sur ton lit, comme si tu dormais, ton visage apaisé, ta peau comme de la porcelaine. Tes yeux fermé, un sourire flottant encore sur tes lèvres fines. Tu resteras en moi, comme le plus magnifique souvenir. Je garderais en mémoire cette course au papillon précieusement, dans un coin de ma tête, rejetant le sommeille venu te chercher. Ou plutôt que tu as trouvé. Maintenant tu repose sous ce tas de terre, dans un nouveau lit, avec ton nom gravé sur la pierre au dessus, où comme le numéro d'une maison tes datent son tracé. Je vais refermé la porte ta chambre une dernière fois, et j'oublierais tout de ces jours précèdent. Dans ma tête, tu resteras vivante à jamais, sans peur, ni douleur.      

receuil d'histoireWhere stories live. Discover now