Chapitre 6

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PDV Marinette

Ça faisait un bon moment qu'on discutait avec Adrien. Je crois qu'on en avait besoin. Tous les deux.

Je ne sais pas ce qui se passera en ce qui nous concerne, mais pour une fois, je ne suivrai pas les conseils d'Alya et je ne planifierai rien.

Et je crois que dans tous les cas, j'ai encore besoin de temps...

Après de longues minutes de silence, je me décide à sortir mes petits espions de leur nid.

Je sens le regard d'Adrien sur moi, lorsque que je déplie mon Bugophone.

« Minnie ? Tiger et Bluebird sont avec toi ?

- ...

- Bien, alors rentrez tout de suite ! Je vous rejoins !

- ...

- Pas besoin de mentir, je vous vois !

- ...

- Je vous apprendrai, jeunes padawans !

- ...

- A tout à l'heure »


Je crois qu'Adrien a compris. Et bizarrement, ça a l'air de l'embêter.

A : Les triplés nous espionnaient ?

L : Oui, ils sont en face... Mais ils manquent de discrétion...

A : Et ça ne te gêne pas ?

L : En temps normal, je t'aurais répondu que si, ça me dérange. Mais compte tenu des circonstances, tu ne penses pas qu'ils sont en droit de se poser des questions ?

A : Si, probablement...

L : Ils ne te connaissent pas vraiment...

A : Tu leur as dit quoi ?

L : La vérité. Ils savent qui est le Papillon, ce qu'il s'est passé il y a vingt ans, pourquoi tu es parti... Ils ont eu un portrait complet...

A : Ils doivent me détester...

L : Je ne crois pas que ce soit le terme... Et personne ne leur a caché tes bons côtés et tes qualités. C'est même plutôt le contraire...

A : Pourquoi ?

L : Je refuse de mentir aux oisillons ! Aller ! Viens, tu vas dormir dans la chambre d'amis cette nuit. On verra ensuite.

A : Merci Marinette.


Il m'avait enfin appelée par mon prénom.




PDV Adrien

C'est officiel. Je déteste me balancer de toit en toit sans costume. C'est violent comme expérience. Mon estomac ne le supportera pas longtemps.

Heureusement, le trajet est assez court et ma Lady finit par me déposer sur le toit d'un immeuble. Je la regarde, interloqué, se détransformer et se diriger vers la porte menant aux escaliers.

Nous étions dans les beaux quartiers de Paris. J'avais beau ne pas avoir mis les pieds ici depuis vingt ans, je savais très bien que l'immeuble haussmannien dans lequel nous nous trouvions désormais abritait des appartements parmi les plus luxueux de la ville.

A Miraculous Story - 20 ans aprèsWhere stories live. Discover now