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J'ouvre la porte, lorsque je le découvre devant moi, habillé d'une belle chemise blanche qui moulait bien ses muscles, muni d'un beau pantalon jean bleu qui lui faisait ressortir un charme que je n'avais jamais remarqué.

C'était permis d'être si élégant ?

C'était Kingsley avec son beau sourire. Il s'approche de moi et me fait une bise sur la joue.

Kingsley - alors ça va ?

Moi - oui et toi ça va ?

Kingsley - je serai heureux de te voir sourire

Je le regarde longuement, en essayant de sourire mais c'était presqu'impossible. La seule chose que je voulais faire c'était me jetter dans mon lit et arrêter de penser mais il a fallu que Kingsley m'invite manger à l'extérieur.

Kingsley - Malaïka ? Si ça ne va pas, c'est mieux que tu rentres te reposer

Moi - non ça va dis-je en essayant de sourire on ne va pas gâcher la soirée quand même

Il fallait au moins que je ne refuse pas, il s'était fait beau pour une belle soirée.

J'avais envie de pleurer, par ce que je ne faisais aucun effort dans cette relation, alors que c'était le contraire pour lui.

On sort enfin du bâtiment pour rejoindre le parking où il m'ouvre la porte, je le regarde en lui souriant comme remerciement avant de monter dans sa voiture.

Kingsley monte à son tour après avoir fermé la porte.

Kingsley - t'as passé une belle journée ?

Moi - pépère, je te jure que j'en ai marre

Kingsley - marre de quoi ?

Moi - de Tam... De ce travail de boniche, je suis censé travailler dans une entreprise en tailleur à côté d'un entrepreneur

Kingsley - ah ouais dit-il en riant presque tout le monde veut ça

J'appuie ma tête sur une main en regardant le paysage défilé.

J'étais dans mes pensées. Moralement j'étais épuisé.

Je n'en pouvais plus, mais je demandais à Dieu la force.

Je savais que de moi même je n'allais pas encore tenir, mais je me suis vite rappelé, qu'il nous a toujours demandé d'être cet arbre qui ne tombera pas malgré la tempête.

Bolingo na mbongo Where stories live. Discover now