Flamme.

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Il aura suffi d'un parfum,

D'un fugace regard, chaque matin,

D'un murmure voilé,

De quelques paroles chuchotées.


Il aura suffi d'un sourire,

De l'innocent éclat d'un rire,

D'une présentation éphémère,

D'une émotion passagère.


Il aura suffi de mots enfin échangés,

D'une longue attente comblée,

De la naissance d'une amitié,

Et de quelques jolies pensées.


Il aura suffi que tu me regardes,

Que quelques instants tu t'attardes,

Que ta voix me parvienne,

Et que je comprenne.


Que je comprenne que j'étais prisonnière,

D'une âme qui jusqu'ici mensongère,

M'avait masqué la flamme,

Celle qui à présent la brûle, cette âme.


Ton cœur m'est étranger,

Aux paroles tu t'es arrêté,

Et je sais, que vouée à l'échec,

La passion que je chéris restera secrète.


Voilà, un poème d'amooouuur. <3

Je l'avoue, le fin n'est pas pleine de petits cœurs dégoulinants de paillettes et écœurants (dans écœurer, il y a cœur, donc mieux vaut ne pas trop en consommer) mais il y aurait éventuellement une note d'espoir qui sait ?

Et puis, on est tout de même loin du noir des poèmes précédents. Sauf que l'amour ne dure jamais....

Bruit.Where stories live. Discover now