Larmes de rosée

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Le lourd et aveuglant, soleil de l'aurore,
Sur ta peau d'ivoire coule, chargé d'or,
Et des tapis infinis de rosée brillante,
S'étendent sur les hautes collines et leurs pentes.

Quelques oiseaux isolés célèbrent le matin,
Et quelque précoce criquet résonne non loin.
Les cimes se balancent au gré du zéphyr,
Et sur ton manteau de mille feux, brille un saphir.

De la calme forêt parviennent des bruissements,
Sûrement quelque chevreuil marchant contre le vent.
Et le ciel éclairé de couleurs matinales,
Est un joli gardien de ta pierre tombale.

Ton grand cercueil de bois, dernière demeure,
Garde jalousement toute ta douleur,
Qui te consumait, telle une vive flamme,
Qui souffrait de ne pas avoir toute place dans ton âme.

Je sais que le peu qu'il restait nous était destiné,
Mais c'est ta souffrance qui l'a emporté.
A présent je t'observe, le temps nous est compté,
Quelques instants et ils t'enlèveront, t'enfouiront à jamais.

Bouzour. Je reviens avec un petit poème avec une chute (réussie, je l'espère.) enfin chute, c'est vite dit, vu qu'elle prend trois strophes 😅
L'orage m'inspire.

Bruit.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant