parfois, c'est comme si t'étais là.
j'suis à côté d'toi,
mais on en reste là.je te parle,
mais tu ne me donne pas la réplique.tu reste de marbre.
tu me paraît proche,
mais tu es pourtant si loin.pas un geste,
ni un murmure.seulement celui du vent,
psithurisme,
au creux de mon oreille,
qui me souffle tes promesses,
celles que tu n'as pas tenues.tu m'avais promis de rester,
mais pourtant tu es parti.tu n'as laissé que tes os,
en bouillie,
enterrés sous le gravier,
dans cette grande armoire de marbre qui reste là pour me consoler.pour te remplacer quand il faut essuyer mes larmes ou m'encercler de tes grands bras glacés,
les mêmes qui résident désormais sous mes pieds.— m.
271116
YOU ARE READING
menSONGES
Non-Fiction• Recueil de courts textes déguisés en poésie Photo © par Ajeet Mestry