tes longs doigts crochus
effleurent de trop près
ma peau mince
et mon teint pâle
en y creusant
de longs sillons
d'un rouge vifvif comme
tes immenses
ongles pointus
aiguisés
qui me retiennent
comme un couteau
sur ma gorge
lacérant ma peautes mains pâteuses
grossières et vulgaires
courent sous ma jupe trop courte
autrefois rose pâle
désormais
digne d'un torchon
ensanglanté
qui essuie
tes conneries
et tes actes dérobésles hurlements
que tu m'as décochés
et ce sourire de victoire
hypocrite
accroché aux lèvresc o m m e n t
a s — t u
o s é
?tu m'as balancée
contre l'muret
et tu t'es barré
m'abandonnant
sur le trottoir
souillée
épuisé
découragée
vidéede courage
de sang
de vie
d ' e s p o i r
?— m.
231216
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menSONGES
Non-Fiction• Recueil de courts textes déguisés en poésie Photo © par Ajeet Mestry