J'attends d'un jour croiser
Ton regard voilé
Et je crois déjà y voir danser
Les lucioles damnées
Qu'il est étrange
De sans cesse te conter
À quel point tes mots
M'ont fait rêver.
Mais que veux-tu ?
La vie aussi belle qu'infime
A voulu
Que tes vers
S'emparent de ma plume
Et que tes yeux
Apprennent aux miens
À voir
Ce qui vibre
Au delà de nos cœurs.
Et peu nous importe au fond
Le sens profond
Que tout cela pourrait revêtir
Nous n'avons jamais laissé au temps
Autre chose que l'éclat du jour et de la nuit
Quand ils s'entêtent à mourir et renaître
Nous n'aurons jamais fini ce poème
Qui résonnent quelque part en nous
Mais que nous nous refusons à écrire
Nous n'aurons jamais écouter ces dernières notes
Nous refusons de comprendre
Perdues au-dessus du gouffre de la nuit
Nos pieds gravissent les étoiles
Dans la courbe onirique du ciel
Et sous nos pas
Dévale le monde
Il voudrait nous avaler
Ne faire qu'une bouchée
De ce qui a osé le défier
Le contempler sans s'effrayer
Et peut-être bien l'apprivoiser.
À trop tanguer,
On finit par ne plus avoir peur de la houle.
Et le monde l'a bien compris, crois-moi
Chaque fois qu'on le laisse nous engloutir
Et qu'on en ressort indemne
Le cœur percé de vers
Qu'on aurait été triste de ne jamais écrire
Comment le monde pourrait nous atteindre
Si l'on apprend à flotter ?
Arrache tes mots au silence
Fais-en tes ailes
Et tes yeux-lucioles
Éblouiront le monde et l'incertitude
À en faire résonner
L'inexpressible.
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Poésie brumeuse
PoetryJe crois qu'il existe ceux qui parlent et ceux qui écrivent, et que je suis désespérément de ces derniers. J'ai le cœur rêveur et la plume baveuse, les émotions débordantes et l'inconstance bien présente. J'ai le vers libre et qui rime rarement, mai...