12

2.4K 72 7
                                    

Ils s'endorment ! 

Vincenzo prend mon verre et l'inspecte.

Il sort son  glock et me prend par le bras.

- Chef, ils ont mis des somnifères. 

- Merci de me le dire Enzo, je ne l'avais pas du tout, MAIS PAS DU TOUT remarquer. 

Enzo devient rouge de honte.

Nous sommes allongées par terre en faisant semblant de dormir. 

- Tu as craché la boisson parce que tu savais ce qu'il contient ?

- Quoi ? tu penses que je le savais et que je fais partie du plan diabolique ?

- Non, je veux juste savoir si tu as deviné. 

- Ouais, j'ai deviné puisque Ricci avait essayé de m'endormir. 

-----------------------

- Ils sont tous par terre.

- Nous ne voulons que lui.

- Il est là. 

Ils s'approchent de nous.

Vincenzo et Enzo se lèvent en un éclair et un échange brutal de coup de feu surgit juste après ça. 

Enzo a été touché par l'épaule. 

Vincenzo me prend par la main et on sort de la villa.

Nous montons dans une voiture, je remarque Enzo et plusieurs hommes qui montent dans la voiture juste derrière. 

- Maintenant, tu sais pourquoi je n'ai pas d'amis ? Tout le monde trahis et maintenant, j'ai un nouvel ennemi. 

Je ne dis rien.

- J'ai perdu mes parents, j'ai perdu des hommes, j'ai failli te perdre à cause de mes ennemis. 

- Ce n'est pas de ta faute si Ricci a voulu avoir douze fils.

Il rit, mais amèrement. 

- Des héritiers, la seule chose qui manque a ma mafia.

- Quand est-ce que tu vas éliminer tous tes ennemis ?

- Il me reste que  quatre fils, le dealer de drogue qui vient de me trahir etttt une troisième personne que tu ne connais pas.

- Genial.

- Ne t'inquiète pas pour ça, c'est mon travail,  toi, tu restes dans ta chambre et tu ne te mêle pas.

- Tu vas m'enfermer dans ma chambre !?

- je t'emmènerai pour l'anniversaire de ta tante.

- Ouais.

Il me regarde. 

- Merci. 

Il accélère.

- doucement ! Nous allons faire un accident !

- Oh... j'ai oublié qu'un cœur fragile se trouve dans la voiture. 

- Arrête de me taquiner et concentre-toi  sur ta conduite. 

Soudain, il y a une lumière bleu et rouge.

- Parfaiiiiiiiit.

Il s'arrête.

Enzo passe à côté de nous et nous fait signe de la main.

Nous attendons que les fameux policiers viennent. 

Vincenzo ouvre le vitrage.

- Monsieur  vous-

- Vous n'avez pas le droit de m'arrêter. 

- Et pourquoi ça ?

- Regarde bien le logo coller sur la voiture, je l'ai collé spécialement pour vous les policiers.

Le policier part vérifier de quoi Vincenzo parle.

- Et alors ? Qui a-t-il ?

Vincenzo roule des yeux.

- Monsieur, vous êtes en état d'arrestation.

- Pour ? Avoir roulé les yeux ?

Je place ma main sur la bouche en m'empêchant de rire.

Son collègue s'approche et lui chuchote. 

- oh, que je suis bête  hahaa... Je plaisantais ! Personne n'est en état d'arrestation ! Aure voir!

Vincenzo lève la vitre sur le nez du policier, démarre et roule bien plus rapidement. 

- Ils ont si peur de toi ?

- oh y en a qui se sont enfui en courant.

- Mais pourquoi la police ?

- Je suis le chef d'une mafia surpuissante, personne n'ose jouer avec moi.

- Mais c'est la police...

- oui, alors apprend à me respecter Sofia.

Tout le long du trajet passes en silence.

- Voilà une villa qui m'appartient cette fois.

Je descends de la voiture.

- Magnifique.

- cette fois, chaque intrus qui essayera d'entrer va mourir sur-le-champ. 

- Et comment sur le champ ?

- tu vois ces trous noirs ?

- Ouais...

- si tu es une intruse, tu devras t'imaginer en train d'avoir le crâne troué par des balles.

- c'est une villa anti-intrus alors.

- Vrai , et prête a travaillé, elle vient d'être fini. 

On entre dans la villa. 



𝙎𝙤𝙛𝙞𝙖 | Au Coeur De La Mafia Où les histoires vivent. Découvrez maintenant