𝙎𝙤𝙛𝙞𝙖 | Au Coeur De La Mafia

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Enzo était allongé par terre et Vincenzo était avec lui.

Je n'avais jamais vu Vincenzo si triste.

La fille de Ricci était elle aussi allongée par terre, le tapis de l'escalier qui était déjà rouge est teinté de rouge plus foncé. 

Paola venait de finir sa course en ma direction. 

Elle me donne un long câlin en sanglots.

J'étais toujours choquée de ce qui venait de se passer, mon cerveau ne réagissait pas aux émotions, je ne sais pas si je devrais pleurer ou bien être heureuse. 

Un long moment passe puis nous débarrassons les lieux des cadavres, des ordures dans la villa.

Seul Enzo est transporté dans un cercueil.

Paola ne faisait que pleurnicher sur mon épaule.

- Dès que je suis revenue à la maison, Tommaso m'a kidnappé et ma torturé.
je... Je ne savais pas que... que luigi... Connaissait mon père... Encore moins que mon père va mener l'enquête de la mort de son frère pour découvrir que c'est de ma faute et qu'il est mort par le bras droit de la mafia calabraise menée par Vincenzo qui devrait être mort par Tommaso lui-même..et puis découvrir que je vis chez tante Carmen puis la confronter et la tué... 

Elle m'a raconté tout ce dont je voulais savoir, elle plonge dans le silence, seule le sons de ses pleurs sort.

Nous ramenons Paola à la maison, mais je refuse d'y entrer après avoir vu le corps de tante Carmen dans cet état. 
Et puis.. Je veux rester avec Vincenzo.

Tante Carmen est également transportée dans un cercueil.

Nous restons, plusieurs jours, plongées dans le noir, seule la tristesse habite nos esprits. 

Mes coupures se sont cicatrisées, mais le traumatisme est toujours présent. 

Chaque nuit, je fais des cauchemars. 

Cette nuit-là, c'était la pire, je me lève en sursaut, en sueur. 

Cette fois, je crie, et je pleure. 

Vincenzo arrive dans ma chambre et essaye de me calmer.

Ça fait plusieurs jours que je ne l'ai pas vue, nous sommes chacun dans nos coins.

Il me caresse les cheveux pour me calmer.

Lui, il semble être déjà de bonne mine. 

Le lendemain, il arrive dans ma chambre.

- Je vais aller passer du temps dans un chalet, si tu veux rester ici ou bien partir chez toi, tu décides. 

- C'est bon, tu me laisses partir ?

Il s'assoit sur le lit.

- c'est ... Comme tu veux.

Je tourne la tête et il quitte la pièce.