#SOLDAT | 01 - CONNOR

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Je suis de retour !

∞ ∞∞ ∞

Ce n'est pas ainsi que j'avais envisagé de rentrer au pays. Cette permission devait être spéciale, doublement spéciale même avec le mariage de mon grand frère et les fêtes de Noël.

Trois semaines de vacances.

C'est ce que l'on m'avait accordé après un an investi en mission à l'étranger. Mon rôle d'infirmier chez les Marines étant trop important et sous peu représenté, j'avais passé mes rares jours de repos avec les gars plutôt que de les cumuler pour revenir voir ma famille.

Mais là, je ne pouvais pas me dérober face à ce double évènement. Pour être sûr que je rentre, Théo m'a demandé d'être son témoin. J'ai été honoré qu'il pense à moi. D'un autre côté, il n'avait pas vraiment le choix, je suis son seul frère.

Tout était validé par l'état-major, et plutôt deux fois, qu'une. Mon supérieur approuvant que je rentre chez moi pour refaire le plein de repos et de bons moments passés en famille. C'est vrai que j'étais épuisé et que le moral n'était pas au top.

Et puis, il y a eu cette sortie en convoi pour effectuer une patrouille en dehors de la ville, comme nous en accomplissons régulièrement. Sauf que, ce vendredi quinze novembre, rien ne s'est passé de la manière dont nous l'avions prévu. Nous devions nous suivre en file indienne jusqu'au point de ravitaillement et revenir.

Un trajet aller-retour que nous devions réaliser en trois heures. Mais avant même de toucher au but, le premier camion a roulé sur une mine. L'explosion a été terrible. Le deuxième véhicule surpris par la déflagration s'est déporté de la route pour éviter la collusion avec celui qui était en feu. Et ça a été un nouveau drame. Nouvelle mine. Nouvelle explosion.

C'était un carnage.

Ma fourgonnette de secours remontait la colonne de camions pour porter assistance à nos frères. Mais c'était impossible de s'approcher des deux véhicules qui étaient en feu. Et soudain, des tirs nous ont arrosés de partout. Sortant de nulle part, nos ennemis se sont mis à nous canarder comme dans une fête foraine avec le tir aux pigeons.

Le piège s'était refermé sur nous.

Ils nous attendaient, planqués sous le sable des bas-côtés. Ils étaient bien trop nombreux et, quand les renforts sont arrivés, ils n'ont pu que constater les dégâts.

Le bilan était sans appel. Sur trente soldats, nous n'étions que sept de vivants. Plus ou moins amoché. Dans ce malheur, j'ai eu de la chance. J'ai pu me planquer sous un véhicule, je n'ai été atteint que par une balle qui a suivi ma côte sur toute sa longueur déchirant la peau de mon flanc. Heureusement, elle est ressortie aussitôt. Là où j'ai pris cher, c'est avec un éclat de mine qui s'est planté dans ma jambe.

Il n'y a pas que la dinde qui sera fourrée à NoëlOù les histoires vivent. Découvrez maintenant