Chapitre 6

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Catalina Cassan

Corée du Sud, Séoul

17h32

Je suis irresponsable et complètement folle. Je balaye la pièce du regard, ce n'était pas une cave, mais un sous-sol. Les murs sont nus, dépourvus de toute décoration chaleureuse. Le sol, recouvert de béton brut. Des étagères métalliques alignées contre les murs servent de rangement, mais elles n'apportent aucun élément esthétique à la pièce. Aucun objet décoratif ne vient rompre la monotonie. Seul des couteaux, des armes, étaient posée et trier dessus. Dans ce sous-sol, chaque élément semble avoir une utilité pratique plutôt que d'apporter une touche de confort. C'est un lieu dédié à la torture, j'en déduis cela grâce aux outils. Je suis exceptionnelle, je peux me débrouiller toute seule, sans armes. Et si je suis réellement chez moi, ça montrera à mon sociopathe de père que je suis loin d'être faible comme il le pense. J'ouvre la porte de la pièce. Comme je m'y attendais, un long couloir et des escaliers en bois usés au bout.

Dans l'obscurité du couloir, les ombres se sont animées, révélant deux hommes menaçants qui se dressent devant moi. Leurs contours sinistres émergeaient, dessinant une menace palpable. Leurs silhouettes hostiles ont déclenché une montée d'adrénaline, embrasant ma détermination à me défendre. Mon souffle s'accéléra, une bourrasque de peur me traversant, mais au fond de moi, je savais que la confrontation était inévitable, et je me préparais à l'orage qui allait s'abattre.

Le premier homme, imposant et menaçant, tenta d'intimider par sa simple stature. Mes poings se serrèrent, et dans une éruption de colère contenue, je ripostai avec une férocité que je pensais avoir enfouis en moi depuis des années. Chaque coup portait l'empreinte de ma volonté de ne pas me laisser submerger. Je devais me contrôler. Je ne devais pas retomber dans les mauvais souvenirs. Je devais garder mon objectif en tête, les escaliers de ce couloir sombre.

Le ballet violent s'ensuivit, une danse brutale où chaque mouvement était calculé pour ma survie. Des sons étouffés de coups échangés, de souffles coupés et de pas précipités résonnaient dans l'obscurité. La tension dans l'air était palpitante, une énergie sauvage pulsant à travers chaque fibre de mon être. Et j'adorais re trouver cette partie de moi.

La confrontation atteignit son paroxysme lorsque, dans un éclair de lucidité écrasante, je compris que la seule voie de sortie était de neutraliser mes agresseurs. Les émotions tourbillonnèrent, mêlant la peur à une détermination acharnée. Avec une précision presque effrayante, je désarmai l'un des hommes et utilisai sa propre arme contre lui. Un événement macabre s'ensuivit. Ils ne respiraient plus, leurs yeux était rester ouverts. Je les avais tués. Rectification, un deux étaient toujours vivant. Juste gravement blesser. Ce n'est pas grave, même si je suis un peu dessus de l'avoir rater. Les frontières entre vie et mort semblaient s'estomper dans l'obscurité.

Quand la tempête de violence s'apaisa enfin, la scène était baignée dans une teinte rougeâtre. L'un des hommes gisait sans vie, une tragédie inévitable de cette lutte intense. L'autre, gravement blessé, gisait au sol, laissant derrière lui un silence pesant.

Ma silhouette, marquée par la victoire, était également témoin des ravages de ma bataille. Des blessures saignantes ornaient ma peau, chaque goutte de sang racontant une histoire de résilience et de survie. Malgré la douleur physique, je devais en finir et être sûre d'être de retour au manoir. Alors que je quittais la scène, hantée par le souvenir de cette confrontation, je portais avec moi la preuve indéniable de ma survie. Une dernière ombre se faisait remarquer. Est-elle présente depuis le début ? Est-ce que ce serait Ilario ?

Cette dernière silhouette était un homme massif, avec des épaules larges et des muscles saillants qui semblent avoir été forgés dans le feu de l'adversité. Son visage arbore des traits ciselés et masculins, encadrés par une barbe parfaitement entretenue. Ses yeux profonds sont d'une teinte hypnotique, captivant quiconque ose les regarder de trop près. Son regard perçant semble avoir traversé d'innombrables épreuves, et ses yeux sont encadrés par des sourcils épais qui accentuent son expression intimidante. Une coiffure soigneusement désordonnée contribue à son charme naturel et décontracté. Sa démarche est assurée, empreinte d'une confiance qui ne vacille jamais. Malgré les deux hommes à terre, il était déterminé à m'enterrer six pieds sous terre. Elle reste silencieuse et calculée. Sur son corps, des cicatrices visibles témoignent d'expériences passées, renforçant l'idée qu'il a traversé des situations périlleuses. Sa peau est recouverte de tatouages sombres et mystérieux qui s'étendent sur ses bras puissants. Il possède une silhouette athlétique, témoignant d'une discipline physique et d'une force qui ne sont pas immédiatement apparentes à première vue. Ses épaules larges et sa posture sont droites. Renforcée par des muscles bien développés, bien que son apparence générale puisse sembler plutôt ordinaire à première vue. Ses mains sont expertes dans la manipulation d'armes, vu la poigne qui maintenait une batte de baseball. Original pour un soldat de la mafia. Ses doigts semblent capables de manœuvrer avec précision, soulignant une expertise acquise au fil du temps. Il découle de lui une atmosphère de danger latent. Mais je m'en moque, cette est très beau, séduisant, et tous les adjectifs qui vont avec.

LIES - Version françaiseWhere stories live. Discover now