3. Un réveil un peu mouvementé

7 0 0
                                    

Je me sens... courbaturée. J'ai horreur de ça. Et puis... Qu'est-ce qui c'est passé? Je me souviens du prince lézard et de son escadron, de ces maudites missives, du fait que le lézard rouge ne devais pas vraiment être dans mon camp, de l'attaq... DE L'ATTAQUE!!!

J'ouvre grand les yeux en me redressant. Sauf que... il y a un petit problème. Je ne suis plus en pleine forêt. Je me trouve dans une somptueuse chambre, dans un grand lit à baldaquin, sur un matelas moelleux et plus aucune trace de brulures sur ma peau. Je ne sais pas ce que je fait ici mais ce qui est sûr, c'est que je ne devrais pas être là. Je devrais être avec les reste de mes hommes, pas dans une chambre de princesse. Je saute du lit et... fait une magnifique chute jusqu'au sol. Grâce à mes réflexes, je minimise les dégâts. Cependant, une chute de deux mètres n'est pas vraiment sans conséquences. Je me rattrape comme je peux mais me retrouve quand même assise par terre.

Je souffle un bon coup. Puis, je lève la tête pour voir la hauteur du lit. Non mais qui dors dans un lit de deux mètres? Dig! Révélation! Je viens de comprendre où je me trouvais. Je me relève et commence mon enquête. Je m'approche du petit bureau en face de moi. Enfin, petit est un grand mot. Il ne fait pas moins de deux mètre lui aussi. Ok, ok, ok. Je sais où je me trouve vraiment cette fois. Mais il faut quand même que je vérifie une dernière chose. Je me dirige ensuite vers la fenêtre en face du lit. Bon, comment je monte sur le rebord? Les rideaux peut-être? De toute façon, je n'ai pas franchement le choix... Vas pour les rideaux.

Je marche vers ces derniers. Je mis agrippe et grimpe le long des rideau de soie. Mes gentilles petites courbatures ralentissent mon avancée et j'ai l'impretion d'être un escargot tellement je suis lente. Une fois assez haute, je me laisse tomber sur ce fichu rebord de fenêtre à la noix. Je hais vraiment les courbatures. Je m'approche de mon but et suis subjuguer par la vue que m'offre cette fenêtre.

Je vois un paysage... juste magnifique. Des plaines, des champs, des forêts et de petits villages au loin s'accordent parfaitement dans ce paysage. Chaqu'un y est à sa place. D'ailleurs, je dois me trouver en hauteur, sinon je ne verrai pas aussi bien tout le royaume. J'aperçois même la frontière. Une colline ou une montagne? Difficile à dire... Mais j'opterai plus pour une montagne.

Je suis chez les dragons, au royaume de Dovahkiin. Plus précisément,au palais du roi Fëanor.

Bon, je dois reconnaître que la vue est pas mal mais je dois retourner auprès de mes hommes. Coûte que coûte. Et puis, la déco de la chambre version princesse c'est pas vraiment mon truc. Certes, j'en suis une... et mon père était le roi... mais non, décidément non. Le bling bling, les robes de bal, le maquillage et tout le bazar se n'est pas pour moi. Mais alors pas du tout.

Il va falloir que je quitte cette chambre, vite. Avant que quelqu'un ne vienne et me voit debout.

Je descends du rebord et me dirige vers la porte. Zut je vais pas pouvoir passer dessous. Je vais devoir attendre qu'un lézard ouvre cette porte.

Je me demande... Pourquoi m'ont-ils emmené dans une chambre luxueuse si je suis censé être leur prisonnière?

Et puis... Pourquoi m'avoir gardée en vie? Je suis une ennemie non?

Bon, dans tout les cas, je n'ai pas d'autre choix que d'attendre que quelqu'un ouvre la porte. Je suis prise au piège... à la merci des reptiles.

20 minutes plus tard

Je commence à en avoir marre de tourner en rond fans cette fichue chambre. Ils veulent me faire mourir d'ennui ou quoi? Je rêve, ils ne sont même pas capable de s'occuper de leur prisonnier de guerre.

Royaume Dovahkiin contre Royaume FírimarWhere stories live. Discover now