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Le lendemain, j'ai enfilé à nouveau les chaussettes. Même sensation au bout des doigts.

Après quatre jours, je me suis résigné à changer de paire.

Depuis l'accident, je crois que j'avais abandonné mon corps comme une vieille chaussette sale recroquevillée sous une commode. Prendre le temps d'enfiler cette paire, c'était comme me défroisser lentement.

Peu à peu, je retrouvais des sensations. Le kiné me félicitait de mes progrès et ma mère s'étonnait devoir laver si souvent ma paire de chaussettes-gants.

Moi, va savoir pourquoi, ça me donnait des envies de cookies !

Les chaussettes de la voisineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant