Julie va beaucoup mieux, ça me rassure. Elle recommence à parler du matin au soir avec la première personne qui lui tombe sous la main. Mais'je fait très attention, je lui interdit de sortir, lui impose une sieste de au moins deux heure chaque jour et je lui fait prendre de l'huile de foi de morue. Elle déteste ça et je la comprend, c'est vraiment immangeable ! Pourtant elle a des rechutes, parfois, d'un coup elle a de la fièvre. Ça m'inquiète et j'ai déjà vu ça, notre voisine avez ce qu'on appelle une petite fièvre. Ne vous fiez pas au nom, c'est vraiment dangereux, parfois même mortel. Au debut cela commence avec des fièvres qui ne dure pas très longtemps puis, ça s'aggrave.
Berenice était terriblement inquiète en rentrant du travail mais elle a été vraiment gentille. Elle ne m'a même pas accusée et elle a pris les choses en main, heureusement qu'elle était là car j'étais vraiment perdu !
J'entends des pas dans le couloir et la porte qui s'ouvre puis Prune hurle:
-« Maddy, Il y a la dame a la nourriture qui est là !
-J'arrive »
Je pose les draps que je pliais et la rejoins à la porte. Il faut vraiment qu'elle apprene a mien parler et que je la mette à l'école...
Une fois arrivée, ce que je decouvre m'etonne énormément: la jeune fille qui se tient dans l'embrasure de la porte me ressemble bizarrement. Elle a les meme yeux et la même couleur de cheveux mais sinon, ça s'arrête là, ses cheveux sont magnifiquement bien coiffés, ses ongles et son visage sont propre, sa coiffure n'est pas la même et ses habits sont neuf.
-« bonjour, dit-elle, je viens vous apporter un peu de nourriture.
-oh, merci c'est vraiment gentil, voulez-vous entrez boire un thé »
Je ne sais pas ce qui me prend mais cette jeune fille m'intrigue...
-« Oui merci beaucoup mais pas longtemps, je dois aller chez beaucoup d'autres personnes. »
Je prépare du thé et une fois assise je lui demande:
-« pourquoi avez vous décidé de faire du bénévolat ?
- En fait je n'ai pas vraiment décidé, il y a quelques jours , on m'a prise après le couvre-feu près du palais royal... »
Je ne réponds d'abord rien, étonné. Puis je réussi à articuler:
-« Comment vous appelez-vous ?
-Aurore et vous ?
-Madeleine... »
