Chapitre 8 - Jeux et chocolat -

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Réellement ? Hanzo était si mal ? Le brun se perdit dans son esprit pour réfléchir correctement.

- Merde, pesta-t-il en se frottant rageusement le visage.

Voilà pourquoi dès la première fois qu'il avait vu l'archer, il avait été troublé par les cernes du noiraud. D'un bon, Jesse se redressa puis récupéra son bol de lait - décollant son fessier du canapé - et se dirigea vers la cuisine. Il se plaça devant ce vieil ami qu'il avait depuis son enfance et caressa la texture du meuble. Il ouvrit simplement la porte du frigo puis inspira fortement.

- Bon, au boulot, murmura-t-il pour se donner du courage.

Et avec détermination, il s'activa, bien décider à réaliser l'idée qu'il avait en tête.

Une bonne demi-heure passée, dans une chambre aux rideaux tirés, Hanzo papillonna des yeux.

Il prit d'abord un instant de répit dans ses couvertures avant de s'occuper de la tornade qu'il devait baby-sitter une nouvelle fois mais il se releva d'un bond quand une odeur lui titilla le nez.

Une odeur de brûlé.

À la vitesse de l'éclair, le japonais se rua dans les couloirs, guidé par ce parfum amer qui volait autour de lui. À mesure que l'archer avançait, l'odeur s'accentuait. Il atterrit finalement devant la porte de la cuisine qu'il ouvrit en grand, la faisant claquer violemment contre le mur innocent.

Il aperçut soudain une grande silhouette se tenant devant le plan de travail. Cette personne se retourna vers le noiraud et ces yeux dorés légèrement surpris s'accrochèrent sur lui.

- Hanzo ! T'as bien dormi ? Lança Jesse, l'accueillant d'un sourire radieux.

Ce sourire chaleureux fit grimper les sourcils de l'archer de quelques degrés.

- J'ai tenté de faire un petit-déjeuner mais j'ai foiré... Grommela le cow-boy en regardant tristement les œufs et bacons grillés devenus noir de cendre.

Il y eu un long instant dans lequel le silence avait prit quartiers.

Mais cet instant fut détruit par le doux son d'un rire. Un rire qui s'amplifiait doucement pour se faire entendre jusqu'aux oreilles de Mccree qui était maintenant perdu. Hanzo s'était mit à rire, amusé par la situation bien trop rare à son gout. Ou alors ce n'était simplement dû au fait qu'il venait de se réveiller ? À médité.

- C'est pas drôle, grommela le brun en évitant du regard l'autre, gêné par ce rire qui sonnait si beau à ses tympans.

- Pardon, commença Hanzo en posant une main sur son ventre qu'il avait dû tendre pour rigoler. Je vais le faire, attend juste que je m'habille et je te prépare quelque chose, ajouta-t-il en souriant doucement, toujours amusé.

C'est vrai qu'il ne l'avait pas remarqué mais le japonais ne portait qu'un simple pantalon large. Quand il le réalisa, l'Américain dû se contrôler pour ne pas accrocher son regard sur son torse affreusement bien dessiné. Des drôles de sensations lui chatouillaient le creux du ventre quand le Shimada s'approcha de lui, un sourire sur ses lèvres qui semblaient si douce... Tellement douces...

- Je vais le faire, Mccree.

- Ah non, non, Mister Shimada, le coupa Jesse. C'est moi qui m'en occupe, toi tu vas poser tes fesses sur le canapé, dit-il en poussant l'agent japonais perdue, vers l'extérieur de la pièce.

Malgré les nombreuses plaintes et insultes très bien interceptée par le cow-boy, le japonais fut flanqué en dehors de la cuisine. Il grommela un énième juron mais s'éclipsa rapidement sur la grande table de verre de la grande salle du QG. A cet endroit, le silence, apaisant et doux convenait parfaitement au Shimada qui se laissa aller dans le dossier de sa chaise. Il soupira doucement en rejetant sa tête vers l'arrière, la déposant sur le dossier.

Une Rencontre à HanamuraNơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ