Peut-être craignaient-ils mes aboiements trop forts,
Que je vienne près d'eux manger les azalées,
Que je lève la patte au milieu de l'allée,
Que je trouble l'office, et que je pleure encore,
L'émotion qui me tue, me ronge et me dévore,
Qui vient encor brouiller mon regard étoilé.
Dans la maison de Dieu, faussement désolés,
Ils ont tué deux fois un homme déjà mort.
Ignorant ma détresse en cet instant tragique,
Ils m'ont jeté dehors et privé de cantiques,
Ne pouvant hélas voir que leurs propres tourments,
Car jamais je n'ai pu siéger à leurs côtés,
Faire battre nos cœurs aux mêmes battements.
Comment tous osent-ils parler d'humanité ?
Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoetryJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...
