Tu vins vers moi, ardente, à l'aube de l'été,
Réveiller l'ignescence au cœur de l'inespoir,
Et, offerte à mes yeux, de toute ta beauté,
Broder en lettres d'or le H de notre histoire.
Je laissai dans mon dos que nous eûmes été
Pour tenter de trouver des couleurs dans le noir.
Pourtant, ton ombre est là pour me persécuter,
Corrosive ferveur au fond de ma mémoire.Puissé-je me dresser, fier, face à tes murailles
Et de mon sein couvert de millions d'entailles,
Hurler « Je ne crains plus l'écho de tes morsures ».Nonobstant, ton souris brille jusques au Nord :
Il me faut confesser le dos contre le mur :
Mes larmes sont pour toi, et que je t'aime encore.Julia Anya Strauss
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Carmen Anyae
PoetryJeune étudiante, Julia Anya a choisi la plume comme clef d'un Paradis perdu entre la Terre et les Etoiles, où se mêlent poésie, passion et désir de partage. Amie des mots depuis sa plus tendre enfance, elle traite principalement dans ses vers d'insp...