Retrouvée Maya Casillos x Antoine Griezmann

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Un aboiement se fit entendre dans la maison à présent vide. Enfin vide, elle était pleine de carton car Maya et Isia emménageaient chez Antoine.

Depuis 2 semaines, elles avaient un nouveau compagnon, un joli petit bouvier bernois femelle. Le chiot portait le doux nom de Willow.

Isia était la petite fille la plus heureuse depuis qu'elle avait Willow. Et Maya retrouvait ses souvenirs d'enfance.

"Maman, dit Isia en arrivant dans la chambre de sa mère en pleurant"

Maya fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il lui ai arrivé ? Elle devrait être en train de dormir à cette heure ci.

"Tu as mis mon doudou dans un carton, pleurniche la petite"

La Sevillane pouffa, si c'était vrai, sa fille n'était pas prête d'avoir sa peluche car la moitié des affaires d'Isia se trouvaient chez Antoine. Elle devrait donc attendre le surlendemain pour retrouver son doudou.

"Je suis désolée ma chérie mais tu vas devoir dormir sans lui pendant 2 jours. S'excusa Maya"

Une petite lumière s'alluma dans les yeux de la franco-espagnole. Elle se cachait derrière la tristesse de son regard.

"Ça veut dire que je peux dormir avec toi ? Demanda Isia"

Maya rigola et tapa la place à côté d'elle. La petite ne se fit pas prier et sauta sur le lit suivit de son acolyte, Willow, que la créatrice de mode n'avait pas vu entrer dans la pièce.

"Willow descend de là !, ordonna Maya"

Mais le chiot la regarda avec un regard digne de celui du Chat Potté et se coucha à ses pieds. La brune se résigna donc et éteignit la lumière.

~~

Une truffe froide et mouillée réveilla Maya. Elle sursaute en ouvrant les yeux car elle se trouvait nez à nez avec son chien.

Au même moment, la sonnette retentie dans la maison, réveillant Isia par la même occasion.

"Rendors toi ma chérie, c'est Anto qui vient chercher des cartons, l'informa la trentenaire"

Le petit hocha simplement la tête et se rendormie rapidement.

Maya se leva, enfila un pull et descendit ouvrir à son copain. Celui lui avait amené des viennoiseries et des chocolats chauds.

"Pour bien commencer la journée, dit il simplement"

La brune arbora un sourire rayonnant et embrassa le footballeur.

"Un vrai homme à marier, déclara Maya"

"Je suis parfait pour toi alors. On se marie quand ?"

L'espagnole éclata de rire et claqua un baiser sur la joue de l'international français.

La bonne blague !

"Au lieu de dire des bêtises, aide moi à porter ces cartons, rigola Maya"

Mais ce qu'Antoine n'osait pas lui dire, c'est qu'il était sérieux. C'était la femme de sa vie et il en était sur.

"J'ai hâte de me poser, j'en peux plus, râlait Maya"

Elle en avait marre de passer ses journées à faire des cartons, encore et encore. C'était aujourd'hui qu'elle emménageait avec son copain. Le calvaire était donc terminé.

"Ce soir, on dort tous les deux, en amoureux, pour toujours"

"Ah ouais, tu t'es cru dans une romance ? Avec une Happy End et tout ? Se moqua la Sevillane"

Le footballeur se retourna vers sa copine, l'air plus sérieux que jamais.

"Tu n'y crois pas toi ? Tu penses pas qu'après tous ce qu'on a vécu, on a pas le droit d'être heureux ?, questionna Antoine, Moi j'y crois ! T'imagines même pas à quel point je suis heureux que Isia se soit perdue ce jour là. Je veux être avec toi jusqu'à la fin de ma vie même si ça fait que 8 mois. Alors prends le comme tu veux, mais au moins tu sais ce que je pense."

Il tourna les talons, attrapa un carton et se dirigea vers la sortie pour le mettre dans la voiture. Avant de passer la porte, il s'arrêta.

"Et j'étais très sérieux quand je disais que je voulais t'épouser. Et je te le promets, je le ferais, enfin, si tu le veux bien."

Maya resta bouche bée devant ces paroles, l'attaquant en profita pour partir

Il voulait l'épouser ? Il voulait vivre le restant de ses jours à ses côtés ? Antoine voulait d'elle ? Un grand footballeur comme lui aimait une femme comme elle ?

"Je.. Anto, interpella la trentenaire"

L'intéressé se retourna pour lui faire face.

"Est.. Est-ce que me promet de tenir ta promesse ?"

Le colchoneros fronça les sourcils.

"Tu veux savoir quelque chose ? Questionna t'il"

Maya hocha la tête dubitative.

Antoine lacha le carton, qui s'écrasa contre le sol dans un énorme fracas.

"Ma vaisselle... gémis la brune"

L'homme s'avança vers son sac qu'il avait posé sur une des chaises de la salle à manger.

"On s'en fout de ta vaisselle, y'a de quoi faire à la maison, dit Antoine"

Il fouillait son sac frénétiquement.

"Mais ou est-ce qu'il est putain, s'énervait t'il, Ha le voilà !"

Il se tourna vers sa copine avec une petite boîte dans la main.

"Ça devait pas se passer comme ça, mais bon."

En grimaçant, il s'agenouilla devant la jolie espagnole.

"Je t'ai un peu fait ma décla tout à l'heure mais je t'ai pas posé la question. Nous avons eu un début de relation disons, un peu tumultueuse mais on a su prendre notre temps et apprendre à nous connaître. Et je suis sûre que tu es la femme qu'il me faut. Isia c'est comme ma fille, on vit ensemble, il réfléchit quelques instants, Enfin presque. Donc est-ce que tu accepterais de m'épouser et de faire de moi l'homme le plus heureux du monde ?

Une larme solitaire coula sur la joue de Maya qui peinait à répondre.

"Est-ce que, je peux me remettre debout le temps que tu réfléchisses ? J'ai légèrement mal au genoux"

La brune rigola et acquiesça. Antoine se releva et passa une main dans son cou, signe qu'il était géné.

"Tu vas dire oui, fit une petite voix qui venait de l'escalier, Hein maman ?"

Le couple se tourna et vit Isia, assise sur une des marches en compagnie de Willow.

"Ça fait combien de temps que tu es là petite princesse ? Demanda Antoine"

"Hum... Le début ! Donc ! Tu vas dire oui maman ?"

Toute l'attention était tournée vers Maya, ce qui fit légèrement rosir ses joues.

"Écoute les enfants, ils ont toujours raison. Lui glissa Antoine"

Un sourire éclatant s'affiche sur le visage de la brune.

"Prépare toi à me supporter toute ta vie mon amour. Déclara t-elle"

Antoine ne parut pas certain de la réponse.

"Ça veut dire oui ?"

"Bien sûr, je serais ravie d'être ta femme"

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Coucou !
J'espère que vous allez bien en ce début de vacances.

Le chapitre vous a plu ?

Passez un bon week-end !

Coline