Play with fire ( Tome 2 )

chapitre trente et un.

Le point de vue changera au cours du chapitre.

Point de vue Kilian Harris.

J'arrive sur le campus, mes écouteurs aux oreilles tout en me dirigeant vers ma chambre étudiante afin de récupérer mes dernières affaires avant notre départ en vacances.

J'ai hâte.

Peut-être que s'éloigner un peu de New-York, le temps de ne serait-ce quinze jours, me permettra d'y voir plus clair.

Peut-être que j'arriverai à prendre un nouveau chemin ... avec elle.

Je marche jusqu'au bâtiment qui mène aux chambres tout en observant les quelques étudiants présents autour de moi, qui vivent ici, même durant les périodes de vacances universitaires.

Soudain, je sens une main se poser sur mon épaule, et je ne peux empêcher un cri strident de m'échapper, alors que je me retourne, ayant tout de suite un réflexe tout simplement humain ...

... mon poing frappe la joue de la personne qui a osé me toucher.

Et cette personne n'est autre que Lewis.

- Mais t'es taré ! Hurle mon meilleur ami, en me lançant un regard choqué.

J'allais m'excuser quand mes yeux se posent sur Chiara à ses côtés, qui ne semble pas retenir son amusement et éclate de rire, se fichant clairement de Lewis, l'insultant de victime, avant de repartir dans un éclat de rire interminable.

- C'est toi qui m'as fait peur.

- Je t'appelle depuis cinq minutes, espèce de bouffon. Si t'avais pas le son de ta musique à fond, on en serait pas arrivé là.

Je roule des yeux et ne peux m'empêcher de sourire en le voyant se masser la joue, comme si je venais de lui causer une douleur insoutenable.

Mais en réalité, je sais qu'il n'a pas mal. Ce mec est un acteur.

- Vous voulez quoi ? Leur demandais-je enfin en me rappelant qu'ils semblaient m'appeler depuis cinq minutes.

Ils s'échangent un regard entendu avant de reposer de manière synchronisée leurs yeux sur ma personne, un air grave scotché au visage.

- L'heure est grave, mon cher Kilian Harris. M'avoue sérieusement Chiara, alors que Lewis hoche la tête.

- D'ailleurs, petite parenthèse, tu sais que ton nom de famille fait penser à une marque de pain de mie ? Me demande soudain Lewis, alors que je fronce les sourcils.

Je vais finir par tuer ce mec.

- Ok. Et que suis-je censé faire de cette information ? Leur demandais-je, blasé.

- Bah, rien. J'ai juste pensé à toi ce matin, en mangeant du pain de mie Harrys. Et je me suis senti obligé d'appeler Chiara pour lui faire part de cette information.

Celle-ci hoche la tête, puis s'éclaircit la gorge afin de reprendre son sérieux et d'adopter de nouveau son air grave et sérieux qui me ferait presque flipper si je ne la connaissais pas.