Chapitre 41

1.5K 53 18
                                    

Salam Aleykoum,

Je n'ai pas dormi cette nuit-là. Le lendemain, je suis partie en boubou chez Jihane. Il y avait la mère d'Imran (khalti Salia) et Jamilah.

Moi : Salam Aleykoum.

Khalti Salia : Benti...

Je n'osais pas la regarder, j'étais pas bien. J'ai avalé difficilement ma salive, puis j'ai regardé Jamilah en pleure et là, c'est à mon tour d'avoir des larmes qui coulent.

Khalti : Ne pleure pas pour ce kelb.

Moi : Je suis désolée... Pardon.

Je savais même pas pourquoi je m'excusais. Jamilah m'a fait un câlin.

Khalti : Il va me tuer ! Il est sorti il y a plus d'un an et il rentre déjà. Il comprend pas, ce hmar! J'en ai marre !

Jamilah : Il est parti en vacances, maman ?

Quand elle a dit ça avec sa voix nouée, c'était trop pour moi. Je suis partie dans la chambre avec Jihane.

Jihane : Je suis désolée... Aida, j'espère que tu ne m'en voudras pas... mais je savais, W'Allah, et il le savait aussi. C'est pour ça qu'il faisait tout pour te dégoûter de lui.

Moi : Vraiment ?

Jihane : Un soir, on était posés, et il m'a tout raconté.

                     Point de vue de Jihane
  (J'aime pas les point de vue cava être le seule)

J'étais au salon avec Imran. Il avait l'air triste, déçu, je connais mon cousin.

Jihane : Qu'est-ce qu'il y a ?

Imran : Je vais bétom. Les autres fois, je m'en foutais, mais là, il y a quelqu'un qui m'attend. Je veux pas la décevoir, mais c'est chaud, Jihane.

Jihane : Tu es sûr ? Imran, arrête, t'es grave. T'es sorti il y a un an.

Imran : C'EST PAS MOI QUI CHOISIS FTGL !

Jihane : Et Aida ?

Imran : Quoi ? Bah, je vais la laisser. C'est mort, elle m'attend pas, elle doit avancer.

Jihane : Mdr, t'es sérieux là ?!

Imran : Tu veux que je fasse quoi ?! C'est mort !

Jihane : Tu vas bétom pour quoi ?

Imran : Trafic de stup.

Jihane : Et l'histoire avec Abdoul ?

Imran : Il à pas porté plainte.

Jihane : Bref, ta merdé, Imran.

Imran : C'est bon, toi. Bref, je vais tout faire pour dégoûter Aida, W'Allah ! Elle va me haïr, ça va marcher.

Les hommes sont trop bêtes. Je connais Aida, même comme ça, elle ne va pas l'oublier. Il va juste la briser.

Imran : Ouvre même pas ta gueule, laisse-moi faire.

Chronique de Aïda : Le seul qui a su me faire sentir aiméWhere stories live. Discover now