Dans ma lettre qui s'adresse à toute personne qui souffre (voir partie précédente), je t'encourage à parler de tes problèmes à une personne de confiance afin que tu puisses obtenir l'aide dont tu as besoin.
Seulement, voilà, la société te conditionne dès ton plus jeune âge à refouler tes larmes. La société considère que pleurer, c'est un signe de faiblesse, voire de lâcheté. La société valorise le bonheur, tout le temps, partout. La preuve : si quelqu'un te demande si ça va, tu réponds de façon presque automatique « oui et toi? » sans que ce soit forcément vrai.
Dans de telles circonstances, c'est encore plus difficile d'avouer que tu ne vas pas bien, que tu as des problèmes. Alors comment aborder un sujet aussi délicat?
En me basant sur mon « expérience », des lectures et des vidéos traitant de la santé mentale, je te présente ci-dessous quelques étapes à suivre qui pourront t'éclairer. Les voici :
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Choisis la personne à qui tu souhaites parler de ton mal-être, de tes problèmes. Ça peut être ton père, ta mère, ton frère, ta sœur, ton ami(e), ton professeur ou même un professionnel de la santé mentale, comme un psychologue qui travaille à ton école (collège, lycée, etc.).
Si tu ne te sens pas à l'aise de parler à quelqu'un de ton entourage, sache qu'il existe des intervenants spécialisés en santé mentale que tu peux appeler à toute heure du jour ou de la nuit. Si tu vas lire la partie suivante, j'y ai dressé une liste de numéros que tu peux appeler.
Peu importe à qui tu décides de parler. L'important, c'est que tu te sentes à l'aise avec l'autre personne, que tu te sentes respecté(e), écouté(e) et soutenu(e).
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Prépare ce que tu vas dire. Évidemment, il ne s'agit pas d'un exposé oral dans le cadre d'un cours et ce n'est pas un drame si tu ne planifies pas tout à la seconde près. Mais si tu connais les sujets que tu veux aborder, cela t'aidera à mieux t'exprimer sur ce que tu ressens et aidera du même coup l'autre personne à comprendre ce qui ne va pas.
N'oublie pas que sous l'émotion du moment, tu peux oublier de dire quelque chose d'important.
Ton « plan », tu peux l'écrire, le dire à voix basse ou tout simplement le penser. Tu peux aussi ne pas faire de plan si tu te sens mal à l'aise d'en faire un. Tu fais comme tu le sens.
