"Je te promets"

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                              Septembre 2016 . 


     Après de longues heures d'échanges par téléphone, je pars avec cette phrase en tête " je te promets tu vas pouvoir réaliser ton rêve" 

Un peu naïve et remplie de volonté, je quitte ma famille et je pars à 600km de chez moi . Dans le train, les paysages défilent et plus je m'approche de mon nouveau chez-moi, plus mon coeur se pince. 

En partant, j'ai laissé ma famille, mes amis, mes repères...Je pars pour rejoindre un endroit inconnu, 

Un endroit qui est mon "paradis" car c'est un haras et qu'on me promet de vivre de ma passion alors j'ai foncé. 



                Il se fait tard, il fait nuit et j'arrive dans cet endroit sombre...on me montre une chambre avec des lits superposés..."c'est ta chambre". Je suis fatiguée et je ne répond rien à cela, je me dis que le confort arrivera plus tard !! 


         Il se fait tard et je rencontre cette femme, une cinquantaine d'année, des histoires et des aventures qui me donnent envie de croire que cet endroit est parfait pour moi ! 

       Le début de l'emprise est enclenché !! 



          La première nuit fut courte, dès le matin on m'imposa un rythme effréné . Je n'avais jamais fais cela de ma vie mais je me lança comme si je risquais de décevoir une personne...décevoir qui? A cette époque là je ne savais pas encore ...maintenant je le sais...j'avais peur de cette femme ! 

Chaque soir, je voyais cette femme, elle me parlait de sa vie une clope à la main et un verre dans l'autre . Les jours étaient montés à la volonté de cette dame. On se levait tôt...nourrissait les chevaux puis on les lâchait.  Tandis qu'un cavalier montait, je faisais les boxes en rêvant de monter un jour. 

    Puis, à côté de cette femme imposante il y avait sa fille, c'était la première personne que j'avais rencontré . Elle m'intriguait comme elle me faisait peur. Elle était attentionnée envers moi, comme si en faisant attention à moi, elle protégeait un bijou.  Je trouvais un confort en parlant à sa fille et j'admirais et gobais tout les paroles de cette femme.


    Cette femme qu'on renommera Françoise est gérant de son haras depuis au moins 40ans. Pas d'homme à ses côtes, seule dans ce milieu équestre et masculin. Elle avait un regard qui pouvait vous faire trembler comme pleurer. Elle pouvait être dur comme très douce. Malgré une attirance pour les clopes et le rosé, elle était loin d'être méchante...du moins je le pensais...





La vérité a un goût amerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant