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Je continue de rire pendant un moment avant de m'approcher de l'homme. Il recule, mais je continue d'avancer lentement vers lui. Il a peur de moi. Je le sais, ça se voit dans son regard. Je continue de m'approcher jusqu'à ce qu'il se retrouve collé au mur.

"- Tu es ridicule. Tu rampes par terre, tu as tellement peur de moi. C'est pathétique."

Je garde les yeux baissés vers ma victime pendant un moment, laissant planer un silence pesant, mais gardant tout de même mon sourire sadique aux lèvres.
Je reste comme ça un moment avant de m'écarter d'un coup de lui pour marcher calmement vers l'autre côté de la pièce, un coin sombre, je tire une chaise, mais je ne prête même pas attention à son état, ce n'est pas ce qui est important pour le moment. Mais en voyant les yeux de l'homme s'écarquiller à la vue de la chaise, je tourne enfin les yeux vers l'objet. Je constate sans grande surprise qu'il y a de quoi prendre peur en voyant l'état de l'objet. C'est sur ça que mes victimes sont assises quand elles se vident lentement de leur sang. Et nettoyer la chaise est trop laborieux, je n'ai pas que ça à faire franchement.

Je me mets à rire.

"- Penses-tu vraiment que tu dois te préoccuper de l'hygiène maintenant. T'es vraiment plus con que ce que je pensai."

Je mets la chaise au milieu dans la pièce et commence à siffloter, rapprochant sans effort une table. Des sacs y étaient posés. Toujours en sifflotant, je sors beaucoup de choses de ces sacs. Ciseaux, tournevis, et toutes sorte d'outils avec lesquels on peut faire mal, y compris un baril rempli d'eau pas très propre et une serviette.

En entendant un bruit au niveau de la porte, je me retourne vers la provenance de cette agitation et recommence à rire. L'homme était en train de secouer la poignée de la porte pour essayer de l'ouvrir. Je continue de rire, essuyant une larme au coin des yeux, mais continuant à m'esclaffer, toujours aussi franchement.

D'un coup, je l'attrape par le col et le tire vers moi, je me retire légèrement sur le côté afin de le faire tomber par terre, mon visage n'affiche à présent plus aucune forme d'amusement.

"- Tu n'es pas si con que ça à ce que je vois. Mais tu penses vraiment que tu aurais pu t'échapper ? Tu manques de jugeote mon vieux. Je vais prendre un malin plaisir à te faire mal.."

Je me redresse doucement et attrape une de ses jambes, je le tire vers le centre de la pièce, en direction de la chaise. Je lâche son pied d'un coup et il laisse échapper un léger cri de douleur quand il tapa le sol cimenté. Je lève les yeux au ciel et sors des ceintures, que j'avais troué jusqu'au bout au préalable pour pouvoir attaché mes victimes à la chaise, évitant ainsi qu'elles gigotent trop. Je le soulève doucement et le pose sur la chaise, il a l'air tétanisé par la peur, c'est cocasse comme situation. Je l'attache donc sans vraiment trop de difficulté à la chaise et lui assène un coup au visage.

"- Reprend-toi."

Je serre bien les nœuds autour de ses jambes. Je le laisse comme ça, et je le regarde, pendant un long moment. Il me ferait presque pitié, il ne bouge pas et son regard est vide.

Je me rends compte alors qu'on ne réagit pas tous à la mort de la même manière, ça me fait tout drôle. La majorité des personnes que j'ai pu tuer se faisait pipi dessus du début à la fin. Il est étrangement calme. Ça me donne encore plus envie de le faire du mal. Je lui enlèverais les ongles un à un, lentement. Je couperais sa chair doucement. Je l'entendrais crier de douleur, je verrais ses larmes couler sur ses joues. C'est ce que je veux. Il ne restera pas de marbre bien longtemps. Je me tourne doucement vers la table, la tête emplie de pensées morbides, je le vois déjà me supplier de le laisser tranquille. Je contemple le plateau où sont étalés les outils et choisis la serviette. Je l'attrape dans ma main tout doucement et me retourne. Je me penche lentement vers l'homme et le regarde dans les yeux, il n'exprime rien, même pas de la crainte. Ça m'énerve. Je lui pose doucement la serviette sur le visage en riant mesquinement. Il va avoir mal. Je prends le baril d'eau, le soulève en grimaçant légèrement, je ne sais pas combien de temps cette eau est restée stagné là, ça fait très longtemps que je n'avais pas utilisé ce genre de technique. Je place le contenant au-dessus de la tête de l'homme et verse lentement l'eau. Il sursaute légèrement et bouge sa tête dans un peu tous les sens, mais la serviette s'imbibant d'eau, elle devint bien rapidement lourde et il ne s'épuise que plus rapidement. Une la serviette complètement trempée, je pose l'eau sur le sol et m'assois sur la table. Je le regarde en souriant doucement. J'entends ses inspirations profondes et saccadées indiquant qu'il cherche de l'air en paniquant. C'est le pied. J'attrape le tournevis sur la table et le sers dans ma poigne. Je m'étire légèrement au niveau du cou en faisant tourner ma tête et m'approche silencieusement de lui.

Son poignet.

Je lève légèrement ma main tenant l'objet pointu et l'abat rapidement sur le poignet de ma victime. La pointe s'enfonce facilement, je perçois le cri de l'homme comme une mélodie, alors je continue et appuie un peu plus, je vois le sang couler le long de son poignet, il serre la main. Je retire lentement le tournevis de son poignet et regarde le trou que je viens de faire, je passe doucement mes doigts dessus et les retire. J'amène mes doigts devant mon visage pour regarder la couleur vermillon de son sang. Je trouve ça joli. Très joli.

Je soulève lentement la serviette pour regarder l'homme. Enfin. Enfin ! Je retrouve la peur dans son regard, son visage pâle et ses lèvres tremblantes. J'aime cette vision. Il souffre, peut-être même plus mentalement que physiquement. Je me mets à rire.

"- C'est loin d'être finit, tu sais... Ce n'est que le début..."

Peek-A-BooWhere stories live. Discover now