Chapitre 6 : Sombre journée

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               La moitié des habitants du manoir étaient levés et mangeaient sur le grand îlot central de la cuisine quand un bruit sourd ce fît retentir. On entendit la minute d'après un cri. Un cri très aigu, et strident, comme celui d'une femme à qui on vient d'enfoncer la lame d'un sabre en plein cœur.

Marie, aux toilettes a ce moment là sortie brusquement et monta les marches précipitamment suivi de ses amis. Arrivés en haut, ils suivirent le son des sanglots bruyants d'un homme. Lorsqu'ils arrivèrent dans la chambre d'où les bruits venaient, ils comprirent.

Une scène d'horreur s'étalait devant leurs yeux.

Le corps de Victoria Hermen gisait, inerte sur le sol. Tout son corps était raide. Elle était morte. La raison de sa mort était inconnue du groupe. Inconnue, jusqu'à ce que Marie pousse un petit cri aigu de surprise. Un objet, rougit par le sang se trouvait entre les jambes du cadavre. Cela ressemblait a une énorme clé. Samuel reconnu de suite la clef du manoir, il s'abaissa doucement vers Victoria et tendit lentement sa main vers la clé.

« Oh qu'est ce que tu fous là », Charles,les yeux emplis de larmes fronçait durement les sourcils devant le geste, déplacé, de Samuel.

« Calme toi, je l'aide.. Et je nous aide en même temps »

Tout le monde observait silencieusement Samuel qui avait enrouler sa main d'un drap blanc, il retira la clé de sa position. Lorsqu'il eu fini, ils remarquèrent que cette dernière était brisée, et donc que l'autre morceau était sûrement resté al'intérieur de Victoria.

Cette nympho n'a pas su se tenir plus de 24 heures, pensa Lise. 

Et tandis que les autres s'affolaient pour trouver un téléphone, un contact avec l'éxterieur ou encore les clés du van, Samuel se précipita a la porte d'entrée. Il essaya en vain de l'ouvrir mais elle était complètement close. Les fenêtres étaient évidemment blindées et barrés. Trop facile sinon. Alexandra, encore sous le choc de sa vision, s'était assise,tête dans les bras dans le salon. On entendait encore Charles pleuré dans toute la maison et Lise essayant en vain de le résonner de laisser le corps de Victoria et de venir les aidés a trouver une solution. Lorsqu'il se calma enfin, les six amis se retrouvèrent dans la salle à manger autour de la table. Ils avaient pratiquement tous les yeux rouges et la bouche fermée.

 Gaston lança alors :

« Bon, est ce que quelqu'un a trouver quelque chose ?, ils nièrent tous d'un simple signe de tête.

- La porte est fermée, la clé est cassée, les fenêtres sont blindés, barrés, et nous n'avons aucuns outils pour les briser.

- Comment ça Samuel ? Tu veux dire qu'on est enfermés ?, Lise paniquait, des gouttes de sueur commençaient à déferler sur son front.

- Qui a fait ça ?, la voix de Charles était accusatrice. Il ne croyait pas au fait que sa petite amie ai pus'infliger cela elle même.  Elle n'est pas morte de ça. C'est scientifiquement impossible. Quelqu'un l'a tué avant et lui a enfoncé cette ... , il ne pu pas finir sa phrase, la vision du corps lui revenait.

- Charles, calme toi, tu es sur les nerfs et c'est normal, mais tu connais, nous n'aurions jamais fait ça voyons,Marie, de sa voix calme et apaisante habituelle montrait un tremblement convulsif des mains.

- Bien sur que c'est l'un d'entre-vous, elle n'aurais jamais fait ça seule et nous sommes seuls dans cette putain de baraque du diable ! »

A ces mots, Marie se figea.

« La maison du diable », c'est comme ça qu'elle appelait son ancienne maison. Elle disait qu'une puissance maléfique était responsable de la mort de sa mère. Des événements étranges et paranormaux s'étaient produits au paravant. Des lumières qui éclatait, des odeurs sans source, des objets qui disparaissaient et qu'on ne retrouvaient jamais. Elle avait placé ces faits sous la signature de Satan et s'était convertie pour s'y protéger, à la demande de sa mère. Elle éclata en sanglots et monta rapidement s'enfermer dans sa chambre.

« C'est pas parce que tu es malheureux que tout le monde doit l'être »

           Sur ces mots, Alexandra monta consoler Marie. Elle détestait Charles et elle détestait sa morte de petite copine, même morte elle continuait à attirer tout les regards. Même si elle s'y était opposée, elle était d'accord sur le fait que cette salope s'aimait trop pour se suicider, surtout aussi salement et avoir une mort aussi honteuse ne lui ressemblait pas. Non, quelqu'un était responsable de ça. Elle pensa que si quelqu'un ne l'avait pas fait avant, elle aurais sans doutes été coupable. Cette lesbienne nymphomane avait tout essayé, les hommes, les femmes, les vieux, les jeunes, et voilà qu'elle essayait les portes. En plus d'attirer toute l'attention de Gaston, elle avait régulièrement essayer d'avoir une relation avec elle. Et Charles, ce con de Charles ne voyait rien, pensa-t-elle.

« Oh mon dieu, dit-elle a voix si basse qu'elle était la seule a pouvoir s'entendre, et si il l'avait découvert, et sous le coup de la colère, avait commis l'irréparable... »

Elle n'eut pas le temps d'étaler sa pensée puisqu'elle arrivait devant la porte de Marie, toqua. La porte s'ouvrit sous la main d'Alexandra et elle vit Marie, sur son lit,recroquevillée. Elle leva la tête et laissa apparaître des yeux rouges, gonflés d'avoir pleuré. Elle avait enlevé son chapelet il traînait de l'autre côté de son lit.

Alexandra s'approcha doucement, attrapa le collier religieux et le glissa autour du cou de son amie. Elle l'aimait beaucoup. Elle la voyait comme une mère de substitution, tout le monde ici la voyait comme ça. C'était sans doutes la personne la plus forte mentalement qu'elle connaissait, elle réussissait a paraître toujours calme et souriante malgré tout ce qu'elle avait traverser.


Alexandra s'assit a côté d'elle, posa sa main sur son épaule. Marie s'effondra dans ses bras et les deux amis restèrent là ensemble, toute la journée et s'endormirent ensemble, Marie ne voulait pas restée seule après le retour de ces pensées.

7 joursWhere stories live. Discover now