Chapitre 11 : Paroles et soupçons

4 1 0
                                    

Les quatre « survivants » étaient restés dans le couloir, à se regarder dans le blanc des yeux. Qui serait le prochain cette fois ?

« Bon écoutez moi... ,Samuel s'était décidé à lancé la parole

- Nan, cette fois c'est toi qui va m'écouter, Charles, presque apeuré lui coupa la parole, et surtout me répondre, ça fait deux fois que la situation joue en ta faveur, deux fois que mes soupçons trouvent preuves, alors tu vas me dire en détails ce que tu foutais là a une heure pareille, et comment tu as su qu'elle... qu'elle... bref tu m'as compris, explique toi tout de suite.

- Oui Samuel, explique nous, tues venu dans ma chambre cette nuit, tu ne crois pas que tu nous dois des explications ?

- Écoutez.. Je faisait juste une ronde, pour voir si tout allait bien, rien de plus je vous assure, je vérifiai que tout était en ordre, et c'est ce qu'on devrait faire, chacun notre tour, ça éviterai ce genre de situation

- Tu nous regarde dormir en plus ? Espèce de psychopathe, je veut pas passer une journée,une nuit de plus dans la même maison que toi.

- Calme toi, Marie avait enfin retrouvé la parole, Il n'y est pour rien..

- Quoi ? C'est quand même pas toi Marie si ?

- Mais non, bien sur que non..

- Qu'est ce que tu faisais en bas d'ailleurs ? » Samuel venait de se rendre compte d'où était venue Marie. Charles alterna son regard entre Samuel et Marie,chacun leur tours se lançait des regards interrogateurs.

- On a longtemps parlé, et je suis montée, Marie s'est endormie en bas, elle semblait crevée,lança Lise

- Oui, je me suis endormie, jet'ai entendue marcher dans tout l'étage, c'est ce qui m'a réveillée,j'ai le sommeil léger.

- Un sommeil léger qui ne te fait pas entendre des meurtres, à ces mots, Charles croisa brusquement les bras.

- Écoute Charles, on a vraiment pas besoin de ça, tu veux partir ? Part, va t-en, mais appelle nous si tu trouves un moyen de t'enfuir, on veut tous partir d'ici,Samuel commençait clairement à perdre patience.

- Le malheur s'est abattu sur nous au moment où l'on est entrés dans cette maison, je l'ai senti dès le premier pas.., Marie s'était assise au sol, les bras entourant ses genoux maigres, et la fatigue et la peur avaient remplacés la douceur de son visage

- Dois-je te rappeler qui à louer la maison, Charles, désagréable devenait hautain.

- Arrête de lui parler sur ce ton Charles..

- Comme c'est mignon mon petit Samuel, tu défends cette sainte-ni-touche, je savais pas quetu avais un faible pour les nonnes !

- J'vais te casser la gueule ! »


Samuel s'élança sur Charles,les faisant tout deux tomber à la renverse, il le couvrit d'une pluie de coups de poings dans le ventre, sur les bras, dans la mâchoire. Charles, se dégagea d'un coup de pieds dans les bijoux de famille de son adversaire qui le lâcha en y mettant ses mains.Charles, en se relevant, continua de lui donner des coups de pieds au visage et Samuel, se relevant aussi, fit de même avec les poings,dévisageant Charles. Ce dernier finit par pousser Samuel dans les escaliers qui trébucha, et roula dans les 34 marches qui composaient l'escalier, laissant derrière lui, des traces de sang et quelques dents. Charles, essoufflé par cette bataille, s'assit sur le sol,lança un regard aux filles, qui étaient restées là, bouché bée,ne pouvant rien faire contre ces deux molosses de guerre qui,enragés, s'étaient battus plus d'une fois, mais jamais aussi violemment. Il regarda ce que regardaient elle-même les filles, et ses yeux s'écarquilla. La rapidité qu'avait pris Samuel en dévalant les marches l'avait fait se cogner au pilier de l'entrée, faisant s'abattre sur lui, l'énorme statue d'un buste inconnu, en plein sur le crâne. Aucuns doutes là dessus, il y avait eu deux victimes ce soir là. Sous le choc, Charles s'agenouilla, se redressant afin de vérifier si ses doutes était fondé, et oui. Il était le tueur de celui qu'il avait suspecté comme tueur, il se rendait bien compte de l'ironie de la situation. Les deux femmes qui étaient restées al'écart tout du long de la bagarre et n'avaient que pousser quelques cris quand les coups devenaient trop forts, firent deux pas en arrière en voyant le vide dans les yeux de leur observateur.Charles, dernier homme de la maison, baissa les yeux sur ses mains,pleines de sang, il se mit a grelotter et demanda à ce qu'on lui apporte un miroir. Pas de réactions. Il se leva, tituba jusqu'à la salle de bain et poussa un cri si aigu, qu'il semblait parvenir de corde vocales féminines. Lise pris Marie dans ses bras lorsqu 'elle entendit Charles revenir a pas d'ours.

7 joursWhere stories live. Discover now