La légende de Nyirdall, Tome 3

Prologue

Vous connaissez tous le nom de Leerian Celeyste. Mais savez-vous vraiment qui il est ?

Vous l'aimez parce qu'il est le dernier descendant des Celeyste, la famille monarque qui régnait sur presque tout Nyirdall il y a plus de deux-milles ans. Vous le détestez parce qu'il a sauvagement massacré la quasi-totalité d'un clan de trolls d'Yglas.

Je n'avais pas prévu le rencontrer un jour, et encore moins m'intéresser à son histoire. La vie en a décidé autrement, et ce que j'ai comprit m'a ouvert les yeux. De cela, je crois qu'il serait bien que vous le compreniez aussi.

*

Il y a deux-milles ans, Nyirdall était en guerre ; les hommes contre les elfes. Les elfes étaient plus fort, mais les hommes plus nombreux. Ces dernier allait gagner, puis les djinns sont intervenus pour créer un monde différent et y envoyer tous les hommes qui avaient participé au génocide. Ça, vous le saviez déjà.

Nous avons tous cru que la famille Celeyste avait péri, comme beaucoup d'autre. Leerian est la preuve que ça ne s'est pas passé ainsi, et des recherches l'ont ensuite confirmé. Au contraire, le roi avait survécu, mais devant ce qu'était devenu son pays, il avait préféré abandonner son trône, sa couronne, sa dignité. Caché au fond de sa forêt, il eu une nouvelle épouse et de nouveaux enfants... dont Leerian en est le dernier descendant.

Deux-milles an passèrent ; aujourd'hui, Leerian est orphelin. Dans sa jeunesse, il écoutait ses parents lui raconter cette histoire, lui révélant la barbarie des hommes et lui insufflant une peur qui se propagea sur à peu près tout ce qui l'entourait. C'était tout ce qu'il n'avait jamais connu, et vous lui en voulez d'avoir eu peur d'une bande de trolls ?

Un jour, Leerian ce fit une amie. La toute première qu'il n'eut jamais eue, rien que pour que celle-ci veuille quitter la forêt. Il la suivit, contre son gré. Pour la compagnie, pour l'amitié ; surtout, pour ne plus jamais être seul... et c'est ainsi que, sans qu'il ne s'en rende compte, il fut impliqué dans une aventure, parcourant un pays dont il ne connaissait pratiquement rien.

Sur son chemin, il a assassiné plusieurs trolls d'Yglas, et personne ne sait vraiment comment il y est parvenu. Mais il ne connaissait pas nos lois – il n'avait pas même la moindre idée en quel année nous sommes. Dans sa tête, c'était encore l'époque médiévale. Pourtant, il a compris assez vite ce qu'il avait fait, ce qu'il n'aurait pas dû faire, et sa seule intention, depuis lors, était de retourner se cacher dans sa forêt et de ne jamais plus y sortir, une honte démesuré lui rongeant les os.

Leerian sait qu'il a fait quelque chose de mal. Mais tout ce qu'il veut, c'est la paix, ce dont personne ne lui a accordé depuis sa bévue. Moi, je ne le connais pas depuis tellement longtemps, mais suffisamment pour avoir été témoins de son désespoir. Par des amis commun, je me suis retrouvé malgré moi dans une aventure éprouvante, dans le seul but était de lui trouver un nouvel endroit où il pourrait être tranquille. Leerian n'a demandé à aucun d'entre nous de l'accompagner, mais nous avons décidé de l'aider.

Nous nous sommes introduits dans un bateau pirate pour nous retrouver sur le pays de Thrasryall. Si vous connaissez l'endroit, vous pouvez imaginer l'horreur que nous avons vécu par la suite. Toutes sortes de créatures assoiffé de sang, des natifs cannibales, et les pirates qui nous traquaient sans relâche. Le coup de grâce, ce fut la goule qui attaquât Leerian. Sans l'aide d'un magicien parmi nous, il serait mort de ses blessures. Et il aura tout de même fallut le convaincre de rentrer à Nyirdall.

Leerian à enduré tout ça dans le but de trouver un nouvel endroit où habiter. De préférence, un pays où tous ses habitants ne le détestent pas, pour un geste qu'il a commis en toute ignorance.

Maintenant, Leerian sait. Et vous aussi, vous savez. Je suis conscient d'avoir dévoilé assez peu de détail sur ce qu'il s'est réellement produit, mais c'est, je crois, le mieux que je puisse faire sans perdre tous mes amis.

Le plus important à été dit, et il n'y a aucun mensonge dans mon récit. Contentez-vous de ça.

Écrit par : Tys Dirimiel