Chapitre 2

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PDV Remus :

Je me suis dirigé vers la bibliothèque. Je n'ai pas besoins de toi! C'est paroles me hantait, rejouaient sans cesse dans mes tête. Je n'ai pas besoins de toi! Ça me rendait fou. Je pensais pourtant que nous vivions un beau moment. J'irais presque jusqu'à dire que c'était romantique... je suis con. Sirius n'aurait jamais pu vivre un moment romantique avec un garçon. C'est le gars le plus hétéro que je connaisse! Avec sa chevelure parfaite, tout le monde craque pour lui. Ses beaux yeux doux, mais sauvage, ses bras chaleureux, ses nouveaux tatouages qui arrivaient de temps en temps, son odeur de gazon fraîchement tondu et de chocolat... Je n'ai pas besoins de toi... Évidement que je me faisais des idées. Sirius Black n'est pas gay! Arrête Remus! J'ai secoué la tête pour m'enlever toute ses idées stupides de ma tête et inconsciemment je me suis pris un livre sur les philtres d'amour. Dès que j'ai réalisé ce que je venais de faire, je l'ai remis à sa place en paniquant. Au passage, j'ai fait tomber quatre livres. Un m'est tombé sur le pied, me faisant échapper une plainte de douleur. Madame Pince m'a fait signe de me taire. Lily qui avait entendu le tout s'est précipité vers moi pour m'aider.

- Drôle de section. Tu cherches quelque chose sur les philtres d'amour? Dit-elle en riant.

- Non, je, heu, c'était, heu...

- C'est bon, tu as le droit!

- Non! Je te jure que ce n'est pas ça! Je cherchais seulement quelque chose à lire et je...

- Et tu es atterri ici par hasard! C'est bon, tu n'as pas besoin de t'expliquer! Je te crois!

J'ai rougis en riant de gêne.

- Sinon, qu'est-ce que tu fais ici?

- Je suis avec James. On vient juste d'arrivé. Au départ, on était venus pour étudier et faire nos devoirs, mais tu nous connais. Il a commencé à flirter, je n'ai pas pu résister et je l'ai embrassé donc on n'a pas du tout étudié. Toi?

- Lily... Est-ce que je peux te parler?

- Bien sûr! Viens on va s'asseoir dans un coin plus discret de la bibliothèque.

Je l'ai suivi. Je voulais me confier à elle. Je lui faisais confiance. Une fois à l'abri des regards, on s'est assis par terre et elle m'a dit que je pouvais compter sur elle. J'ai pris une grande inspiration, puis je me suis lancé.

- Je pense que... je pense que j'aime Sirius.

- Mais tout le monde aime Sirius! Il est attachant et drôle et...

- Non, Lily... Pas seulement en ami...

- Oh, je vois.

Elle n'a pas pu s'empêcher de sourire. Elle a replacé une mèche de ses cheveux roux derrière son oreille. J'ai rougis. Je venais d'avouer à Lily ce que je cachais en moi depuis toutes ses années. À ce moment précis, James est sortis de nulle part en me criant : Tu essayes de me voler ma copine, Lupin !? Il s'est mis à rire. Madame Pince nous alors dit de nous taire.

- Qu'est-ce que tu fais ici, James !?

- Ma belle, ça fais presque 15 minutes que tu m'as dit : je reviens dans 2 minutes, je vais chercher le livre dont j'ai besoin, dit-il en imitant sa voix. C'est normal que j'aille te chercher!

- Qu'est-ce que tu as entendu?

- Pas grand-chose.

- Vas m'attendre dans la salle commune je vais venir te rejoindre dans 10 minutes.

- Tu n'oublies pas quelque chose avant?

James s'est penché pour embrasser Lily. Avant de partir, il a crié : T'es la plus belle, princesse! Madame Pince est venue prendre James par le bras et l'a sorti de la bibliothèque. Lily riait.

- Bon, revenons à nos moutons. Tu aimes Sirius?

- Oui... Enfin, je pense. C'est peut-être juste une amitié vraiment forte, mais je suis trop con pour comprendre. Peut-être que je l'admire juste vraiment beaucoup. Peut-être que je le trouve seulement beau sans en être amoureux...

- Tu veux passer le reste de ta vie dans ses bras? Tu veux te réveiller le matin avec son odeur dans les draps? Tu veux vivre chaque seconde de ton existence en sa compagnie?

- Oui.

- Tu es amoureux.

- Je suis amoureux.

Elle s'est levé et est partit. J'étais assis tout seul en petite boule dans la bibliothèque à penser à ce que venait de me dire Lily. Je ne savais plus quoi faire.

PDV Sirius :

Je me suis dirigé vers la bibliothèque. Je connaissais trop bien Remus. Dès que quelque chose lui trottait dans la tête, il se rendait là-bas pour lire et se vider l'esprit. Sois là, sois dans la tour d'astronomie. Je me sentais tellement mal de lui avoir parlé comme ça. Je voulais m'excuser. Je m'apprêtais à entrer dans la bibliothèque, mais quelqu'un en sortait alors nous sommes entrés en collision. Tous ses livres sont tombés par terre. Sans regarder qui c'était, je me suis penché pour prendre ses livres en m'excusant. Je lui ai redonné et quand j'ai levé la tête, j'ai vu un Remus paniqué. Il ne bougeait pas et était blanc comme un drap.

- Oh, salut Rem! Ça va? T'es tout pâle...

- Jeeeeee..... heu.....

- Qu'est-ce qui se passe? Est-ce que je t'ai fait mal?

- Heu, non! Heu, je, je dois partir.

J'ai attrapé son poignet avant qu'il n'ait eu le temps de partir. Ce contact nous a tous les deux figé. On se regardait droit dans les yeux, mais personne n'osait parler. Il était tellement beau. Ses beaux yeux verts avaient un air triste. Je voulais vraiment m'excuser, m'expliquer, lui avouer... mais rien ne sortait. J'ai finalement réussi à bouger. Je l'ai tiré vers moi pour le prendre dans mes bras. Je lui ai chuchoté à l'oreille : Remus, j'ai besoin de toi. Je suis désolé. Il a éclaté en sanglot. La tête enfouit dans ma robe, il pleurait. Je flattais doucement son dos avec ma main pour essayer de le réconforter. Je me sentais tellement mal de le mettre dans tous ses états. Déjà qu'avec la pleine lune de ce soir... LA PLEINE LUNE DE CE SOIR! Il était déjà presque 20h et la lune était entrains de sortir! Je l'ai repoussé et je l'ai pris par les épaules.

- Il faut vite que tu aille chercher tes choses, c'est bientôt tes moonstruation !!

- OH MERDE!

Il a essuyé les larmes sur ses joues et a couru vers notre chambre. Je ne l'ai jamais vu courir aussi vite. Je peinais à le rattraper. J'ai ramassé ses choses et les miennes et nous nous sommes dirigés vers la Cabane Hurlante. Pas le temps d'alerter les autres Maraudeurs. De toute manière, ils nous verraient sur la carte alors ils sauraient où nous nous trouvons. Il a ouvert la porte de sa grande salle délabrer, jeter son sac sport et le miens dans le fond de celle-ci et à commencer à crier de douleur. Son visage se crispait et ses poings étaient serrer. Je me suis empresser de mettre la chaîne sur la porte. J'avais un pressentiment que cette nuit allait être longue.

La plus belle année - WolfstarWhere stories live. Discover now