Dies

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Dans la cuisine,je formais un puit avec ma farine pour y incorporé des œufs

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Dans la cuisine,je formais un puit avec ma farine pour y incorporé des œufs. Je préparais des pâtes maisons pour ce soir.

Les garçons étaient tous choqués de me voir arriver avec les cheveux de couleur châtains,ils avaient pas arrêté les remarques et les vannes sur ma coloration. Franchement il fallait avoir le mental solide avec eux parce qu'ils n'y allaient jamais doucement avec les vannes et les moqueries mais bon rien ne m'atteignais.

- C'est quoi tu prépares là ? Me demandait Chaz impatient.

- C'est des pâtes,j'expliquais tout en étant concentré dans la préparation de celles ci.

- Jure c'est comme ça qu'on fait ? Je suis choqué..

Je ris face à son étonnement.

- Les gars ! Les gars ! Venez voir comment on Ari elle fait les pâtes !

Ils arrivèrent tous en trombe dans la cuisine.

Parfois je me demandais si ils ne consommaient pas ce que l'ont vendait.

Ils se regardaient tous bizarrement en souriant.

Ils me faisaient vraiment peur par moment.

- La place de la femme c'est à la... commençait Chaz en chuchotant.

- COUISINE ! Ils criaient en chœur.

Ça faisait deux trois jours qu'ils n'arrêtaient plus avec cette vanne qui était vachement misogyne et sexiste,ça commençait à sérieusement me gonfler.

Je déposais la fourchette sur le plan de travail,essuyais mes mains à l'aide du torchon et croisais les bras sur ma poitrine.

- C'est bon on rigole Ari,tu vas pas bouder quand même ? Demandait doucement Chaz.

- Sí et puis c'est même pas drôle,c'est juste misogyne et gênant.

- Tu vas encore nous refaire ton monologue sur le patriarcat et tout ? S'affolaient Chaz en même temps qu'Alfredo pendant que les deux autres riaient.

- Oui. Vous vous en rendez pas compte mais c'est super grave ce que vous faites en banalisant cette vanne nulle. 

- T'es pas drôle Ariana,vraiment un humour de femme. Me piquais le canadien.

Je sortais alors de la cuisine. Je continuais pas temps qu'ils ne s'excusaient pas.

C'était parti pour jeûner ce soir.

- Mais non Ari ! Le prends pas comme ça voyons ! Tu sais que c'est pour rire voyons,jamais je me moquerai de la place et de l'importance de la femme dans la société voyons. Commençait Chaz qui avait très faim depuis notre arrivée à Tijuana.

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