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Un mois qu'on était revenu à Los Angeles Justin et moi,un mois que je ne lui parlais plus. J'attendais des excuses de sa part mais avec son égo surdimensionnée c'était pas près d'arriver.
Mais je m'en fichais. Au fond j'avais pas besoin de lui mais c'était mieux avec.
En ce moment j'étais pas sereine. Ça faisait presque trois semaine déjà que j'avais l'impression de me faire suivre,partout où j'étais j'avais cette impression là. Au début je pensais être parano puis j'avais fait le rapprochement avec l'incident que Justin et les garçons avaient eu avec les gars du quartier sud,j'en avait parlé à Alfredo qui menait l'enquête de son côté.
On avait tout deux des hypothèses mais on était sur de rien.
Je commençais vraiment à croire que je psychotais.
- Eh mademoiselle je pourrais avoir un latte vanille et votre numéro de téléphone ? Me demanda un jeune homme qui devait être un peu plus vieux que Justin.
Il me reluquait de haut en bas alors je dé-serrais le tablier rouge que je portais.
- Non mais vous pouvez avoir votre latte vanille et aller vous faire voir.
Mécontent il fronça les sourcils.
- Eh petite salope,le client est roi ici. Ce qu'il réclame tu lui le donne. Me chuchotait le brun.
Je le toisais alors avant d'aller chercher son latte pendant qu'il se plaçait. Il se prenait pour qui avec ses grands airs ? J'allais lui montrer qui j'étais.
Alors qu'il s'était déjà assit à une table,je venais à lui.
- Un latte vanille et mon numéro c'est ça ? Je demandais avec un sourire hypocrite.
- Tu vois quand tu veux,il lisait mon nom sur l'étiquette qui était accroché à mon tablier,Grande.
Je souriais alors avant le lui verser lentement le café brulant sur son pantalon.
- Mais t'es complètement folle ! Cria - t - il. C'est brûlant.
- C'est le but,je disais en lui souriant méchamment. La prochaine fois tu te comportera mieux.
Je partais alors et retirais mon tablier. Je rangeais mes affaires et sortais du café,ça y est,j'en pouvais plus. Il était déjà minuit de toute façon,j'allais partir dans un quart d'heure.
J'en avais marre de cette routine. Je détestais cette routine. Mais c'était mon billet de sortir pour la misère,si je voulais sortir de là je devais rien lâcher. J'y croyais,j'y croyais fortement.
Sentant une présence je me retournai lentement. Je pensais réellement que c'était la fatigue.
