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Pendant plusieurs semaines les grands avaient
désertés les halls pour la mosquée, certains rentrés
même le soir chez eux, juste le temps de quelques
jours.

Nadia la mère de Rachid un des potes à houssam et said est décédée allah yrahma. Qu'Allah lui ouvres les portes du paradis je pense à elle dans chacune des mes dou'as je n'oublie pas cette femme forte qu'elle était petite perle le coeur fissuré mais
toujours le visage souriant et le coeur ouvert.

A la cité tout le monde savait déjà qu'elle était un peu malade du coeur rachid n'est parlait pas plus que ça, mais on savait très bien qu'elle était malade.
Pourtant personne ne s'attendait à ça.

C'était une personne qui partait de plus chez nous c'était habituelle la fatigue le stress et la hess emportaient tout avec elles. Mais khalti nadia c'était notre petite protectrice tout le monde la connaissait tout le monde avait déjà été invité à boire un thé chez elle, manger un couscous imprévus. Elle nous avait déjà tous fait une dou'a, son coeur était tout juste énorme soubhanallah.

1 semaines après cette annonce 3 des potes à moha
sont tombés, on s'attendaient tous à une lourde peine

J'avais vu une fois rachid depuis la mort de sa mère
allah y rahma et son visage ne présageait rien de
bon. Il était maintenant seul avec son père et ses 6
frères et soeurs une grande famille tbarakallah
mais destinés à enchaîner les épreuves... on essaie
tous de leurs apportés un petit truc malgré cette
misère on avait grandit dans un truc de fou une
communauté de fou, un truc teh la solidarité on
était tous ensemble dans tout, on laissait jamais un
frère dehors même si on avait pas de quoi le nourrir.

Mon quartier commençait à partir peu à peu en
couille des têtes tombés des maladies, la misère
venait nous ronger chez nous dans nos lits. Dans
notre petit HLM sans la tune de moha on vivait de
plus en plus la misère.

Les trucs un peu "commercial" qu'on avait du genre les gateaux, les chocolats ça devenait comme le pétrole chez moi on vivait avec des trucs ultras alimentaires farine, huile, pain.

Et pourtant je voyais mon frère said vivre la belle
vie son frère agonisait d'la mort de sa mère et au
lieu de se remettre en question j'avais entendu :«
putain wallah ce quartier c'est la merde du monde,
ils nous baises le coran que maintenant je marche
pour reprendre ce qui nous volent. »

J'en revenais pas de ce que j'entendais, je voyais un petit bandit grandir un mon frère si ce n'est un grand. Et personne pour l'arrêter. Mais c'était pas le seul ses potes aussi osman et houssam.

Au quartier on entendait parler, noureddine m'en parler. Houssam, osman et said ils commençaient à devenir des bandits, ici et dehors. Ils cassaient plus le bureau de tabac du coin ils s'attaquaient aux
bijouteries des centres-commerciaux.

C'est noureddine lui même qui me l'avait dit et wallah j'y croyais pas moi même. J'essayer de me cacher la face mais à 20 piges, 20 ans seulement je voyais mon frère et celui.... enfin le mec qui était dans ma tête sans cesse, devenir des bandits, des voyous les gars que mon père insultait à la télé que mon frère moha montrait du doigt.

Et said perdait les valeurs de moha il faisait pas son truc dans son coin non la preuve j'en savais trop, il s'affichait à la cité comme pour dire « regarder le pirate à encore eu son butin » et j'en étais malade.

Rim ne parlait plus à saïd comme mes parents, j'étais donc la seul à qui il adressait la parole le peu de fois où il était à la casa. Et laisse tomber ses phrases ponctués de gros mots, d'irrespect. Malgré sa fermeté moha jamais il nous manquait de respect, surtout à la casa et devant les parents, mais saïd respectait rien du tout.

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveWhere stories live. Discover now