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Je tremblais de partout, c'était pitoyable à voir.

Houssam: viens

Il m'assoie sur le canapé, il cherche un truc dans
son placard, il me ramène une bouteille d'eau. Il
s'assoit près de moi et me regarde boire.

Moi j'arrivais plus à respirer, je soufflais plus, c'était
comme si on m'étouffait. Il me tire vers lui, me
prend dans ses bras et me caresse les cheveux.

On s'auto-détruit, mais on se s'auto-réconforte. Il
suffit de sa présence pour me détruire, comme il
suffit de sa présence pour que je respire enfin, pour
que je me sente mieux.

Il se détache de moi

Houssam : ça va ?

Il attrape son tee-shirt, l'enfile, il colle sa tête entre
ses mains, et il attend. Il attend quoi au juste ?

Finalement il se retourne et me fixe

Houssam : la vie de ma mère Intissar que tout ce
que j'ai dit la dernière fois je le pensais pas, je veux
pas que tu viennes ici t'as comprit ? je veux pas,

Houssam : pour toi c'est mieux que je te tienne loin de tout ça. Et je savais pas comment te le dire, tu me connais putain tu sais très bien j'aurais pas eu les couilles de te regarder dans les yeux et de te dire viens plus ici, mais wallah je t'aime. C'est plus facile quand tu m'en veux. Tu comprends ça ?

Je le savais très bien au fond tout ça, je savais déjà
tout ça, et j'avais l'impression que ses explications
tout ça, ça suffisait plus à me faire oublier.. Mais
Houssam reste Houssam, il reste telle qu'il est dans
ma tête et dans mon coeur.

Je le fixe mais je sais pas quoi dire, j'arrive pas à parler.

Il attrape mon poignet

Houssam : oh tu m'écoutes là putain de ta race ? je
suis entrain de te parler... Zeubi, en plus qu'est ce
que ça me zehef et toi tu réponds pas !

Il me fixe 5 bonnes minutes je vois que ses nerfs
montent, mais moi j'ai pu aucun mot, j'ai plus la
forme de l'affronter alors je reste muette. Il se
retourne et d'un coup il balance la table au sol et se
lève en furi

Houssam : ÇA M'APPRENDRA A VOULOIR
FAIRE LE TROU DU CUL, A TE PARLER COMME
UN CON LA

Ça faisait tellement du bien pendant tout ce temps
de pas avoir entendu de cri, de violence, ne pas
avoir peur.

Vous imaginez j'avais peur de l'homme dont j'étais amoureuse, j'en avais peur, j'étais terrorisée. Il était tellement impulsif. Je le vois tourner en rond dans la pièce, on croirait un lion en cage, on croirait un animal.. Je me haïs de l'aimer.

Il commence à balancer des objets sur son passage,
on croirait qu'il était incontrôlable. Quand j'ai
entendu une assiette éclater au sol, j'ai sursauté, il
m'a regardé curieuse.

Quand j'ai vu ses yeux wallah j'ai eu tellement peur j'ai attrapé mon sac et j'ai couru jusqu'à la porte. Il a dû me prendre pour une folle, je crois que j'étais entrain de perdre les pédales.

Il m'a rattrapé dans le couloir, j'étais en larme,
dans un état pitoyable, il m'a bloqué les bras

Houssam : il t'arrive quoi là ??

Moi : mais lâche moi ! putain tu me fais peur
Houssam, TU ME FAIS PEUR tu comprends ?
Même Moha et Saïd m'ont jamais fait aussi peur
que toi ! Tu me fais peur ! Pourquoi t'es là hein ?
Pourquoi t'es dans ma vie ?

Il a le regard fuyant.

Houssam : smeh.

Moi : et c'est tout ? Houssam c'est tout ! ..

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveWhere stories live. Discover now