56

6.2K 93 129
                                    

Moi : dans quel merde je suis... qu'est ce que j'ai
fait ! Fatiha je sais pas si je pourrais survivre.. Ya
Allah aides moi ! je sais pas si je pourrais !

Fatiha : tu dois rester forte Inti, tu dois passer
outre tout ça, tu dois être forte, je sais à quel point
ça peut être dur à entendre..

Fathia : Tu sais quand j'ai perdu ma mère, j'ai d'abord penser que ma vie s'arrêterait, mais non la vie est une épreuve à elle toute seule, il faut passer le test. Quand un être cher à tes yeux part, c'est une partie de toi qui part, mais pas toi entièrement, tu dois faire le deuil de cette partier prier pour que vous vous retrouviez dans l'au-délà, pries pour Houssam, pour son âme.

Moi : c'est pas comparable, regardes à quel point je
suis pitoyable, regardes.... Je pleure pour un homme

Fatiha : c'est comparable..... on a toutes les deux
perdus un être très cher à nos yeux, je sais que t'es
réellement amoureuse d'Houssam Inti, je pourrais
pas te juger pour ça, ni te faire de moral, c'est ton
coeur, c'est comme ça, tu dois apprendre à faire
avec, ai confiance en Allah.

Moi : j'ai l'impression que c'est une partie de moi,
j'ai l'impression qu'Houssam fait parti de moi, c'est
tellement horrible comme sensation, c'est
tellement douloureux. Je sais même pas comment
t'expliquer

Moi : Des fois j'ai l'impression que c'est encore plus fort que de l'amour, c'est encore plus puissant, mais ça fait tellement mal. WAllah

Fatiha : alors tu ne l'oublieras pas, mais promets
moi Inti que tu vas faire en sorte de vivre avec... Il
taut que t'apprenne à vivre avec ça tu comprends ?
Inch'Allah tu vas t'en sortir..

Fatiha : tu vas rester chez moi ce soir, faire la salat, te reposer un peu. Et puis j'ai tellement de truc à te raconter !

Moi : je vais voir ça avec ma mère.

J'ai passé cette soirée avec la personne qu'on
pourrait appeler ma meilleure amie, c'est ma soeur,
c'est elle qui m'a tellement aidé, elle a été un pilier
dans ma vie.

C'est surement la plus belle rencontre que j'ai pu faire. avant, j'avais des amies, mais je n'avais jamais encore croisé le chemin d'une soeur de coeur, une personne avec qui tu crées une lien, au fil des années, au fil des épreuves, un lien indestructible.

Une personne que tu apprends à connaitre, finalement en ayant la sensation de la connaître par coeur déjà. J'ai jamais réellement assez remercié Fatiha (de son faux nom lol) ni même Allah pour avoir mit sur mon chemin cette folle, cette soeur, ce pilier, ce soutien.

Je connais la grandeur de son coeur, de sa foi, sa volonté de s'en sortir, de rendre fière son père et ses frères, je connais tant de chose qui me rende admirative de cette personne.

Je savais pertinemment qu'il fallait que je me batte
et que je sois la plus forte possible, finalement
c'était mon djihad.

Voilà, il fallait désormais que j'avance. Le mois de
septembre est rapidement arrivée, j'avais reprit les
cours à la fac, pour attaquer une deuxième année.

J'avais petite à petite reprit les cours à la mosquée,
je mettais raccrochais un "sourire facette" le
sourire qui ne disparaissait que le soir lorsque je
me prosternais en demandant à Allah de me retirer
cette peine, cette douleur sur le coeur.

Fatiha avait reprit les cours, mon frère Saïd avait changé de travaille, ma petite Manal grandissait. Nour était toujours entre son appartement et le nôtre. Khalti était toujours en Algérie, toujours tenu dans le mensonge, elle ne savait pas qu'ici en France son fils était en cavale.

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveWhere stories live. Discover now