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Puis il revient, me fait signe de descendre, donc je le suis, on marche dans un chemin, je m'en souviens j'étais en ballerine, y avait de la boue lol. Lui il boite toujours à côté de moi. Puis il commence à me dire

Houssam : je suis désolée wallah

Moi : c'est rien.

Houssam : si si, smeh de t'avoir fait ça, t'obliger à
niquer tout

Moi : c'est rien Houssam, wallah je m'en fout!

Il s'arrête en plein milieu et me prend dans ses
bras, un long moment, moi je le serre très fort.. je
suis heureuse, heureuse qu'il lui soit rien arriver, je
pleure de joie limite, et je le serre, je profite
tellement de l'avoir près de moi, j'avais tellement
peur.

Je l'entend souffler fort, y encore ce truc surpuissant qui nous unis.

Houssam : merci

La façon dont il l'a dit, j'avais l'impression d'avoir
fait un truc énorme. Il a déposé un baiser sur mes
lèvres et il a continuait à avancer..

On parlait tout ça c'était du à un réglement de compte, un mec qui a pas tenu ses couilles et qui s'est ramené avec ses coéquipiers, moi comme toujours au lieu de lui en vouloir, j'admirais son courage et sa droiture, mais encore une fois cette inconscience et sa peur de rien me faisait froid dans le dos.

Puis on en est venu aux conversations habituelles, en oubliant presque tout ce qui venait de se passer, on rigolait. Je voyais qu'il avait mal, mais il marchait et quand je lui disais vient on va dans la voiture t'as mal, il me disait non ça fait du bien. Donc on continuait de marcher. Jusqu'à ce que la nuit soit tombés, je lui dis

Moi : Houssam viens on rentre, j'ai froid aux pieds

Il regarde mes pieds

Houssam : tu veux mes pompes ?

Je rigole croyant que c'était une blague

Moi : non viens on rentre

Houssam : je suis sérieux, tu veux mes baskets ?

Moi : non viens juste on rentre

Houssam : non mais on est loin le temps qu'on
rentre tu vas cailler

Moi : mehlich viens

On rentre en voiture, il reprend le volant, il se plaignait pas de ses blessures, mais moi j'avais grave mal pour lui, je stressais par ce que je savais qu'à long terme, ses blessures allaient l'abimer. Mais lui s'en foutait, ça me rendait malade. On parlait puis il me dit

Houssam : t'as faim ?

Moi : ouais à fond !

Il roule donc jusque dans une ville, y avait personne, il devait être 21h, il s'arrête au drive d'un mcdo on prend à emporter, puis il se gare sur le parking d'intermarché un peu plus loin, y avait pas un chat. Il me dit

Houssam : viens on graille derrière, wallah c'est
plus confortable qu'un canapé

On s'est donc mit derrière, on parlait, rigolait, y
avait plus de hcheuma entre lui et moi sur ma
façon de manger, j'en avais plus rien à foutre lol.

J'étais geh pieds nus à cause de mes ballerines qui
m'avait massacré les pieds. En finissant de manger,
il allonge ses jambes jusqu'au siège d'avant, il me
prend dans ses bras, j'avais les jambes allongés sur
la banquette.

Il caressait ma tête, on est resté dans le silence sur un fond de musique pendant un bon moment. J'entendais son coeur battre, j'avais mon oreille juste aux niveaux de son coeur, j'étais apaisée.

La Chronique d'Intissar : Mon thug loveWhere stories live. Discover now