Chapitre 2 : Maël

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Lundi 16 janvier 2023.

07h00.

Je me réveille et vais à la salle à manger pour, prendre mon petit déjeuner. Je prends un café et je retourne dans ma chambre, je me dirige vers mon armoire, j'ouvre la porte et sors un jean à trous noir, un t-shirt blanc. Je vais dans ma salle de bain me douche, m'habille, sèche mes cheveux brun, me les coiffe, et je me brosse les dents. Je sors de la maison, en mettant ma veste en cuir, en fermant à clef, je marche tranquillement. Je croise une jeune fille, très belle, brune aux yeux bleus. Nous nous regardons en souriant, puis elle arrive devant une maison et frappe. Je tourne au coin de la route pour arriver au magasin.

— Salut Maël ! Me lance ma collègue. Comment tu vas ?

— Bonjour Laure, bien merci.

Je m'assoie derrière la caisse en enfilant ma veste, avec écrit dessus, "Maël" et "Aldi". 

La matinée passe très lentement, les clients malpolis et plus désagréables que moi, ne se font pas rares... C'est l'heure de ma pose midi.

— Coucou Maël, on va au resto à deux ? Me demande Laure, en posant sa main sur mon épaule.

Je retire sa main et la regarde dans les yeux.

— Non.

Je pose ma veste sur ma chaise, pendant que ma collègue s'en va.

— Laure ! Attends ! 

Elle revient vers moi en souriant.

— Suis-moi, dis-je avec un clin d'œil.

Elle me suit en souriant. J'entre dans la réserve et ferme la porte derrière elle, je la pousse contre le mûr et approche ma bouche de son cou, j'y plante mes crocs, bois son sang puis je relève la tête, je la regarde dans les yeux.

— Tu m'as aidé à retrouver mon téléphone et tu as trébuché, un bout de bois s'est planté dans ton cou tu vas mettre un pansement, une écharpe et ce sera oublié, dis-je en l'hypnotisant.

— Je t'ai aidé à retrouver ton téléphone et j'ai trébuché, un bout de bois s'est planté dans mon cou je vais mettre un pansement, une écharpe et ce sera oublié, répète-ma collègue.

— C'est bien.

Je me retourne et ouvre la porte, je sors du magasin et marche puis retourne bosser. L'après-midi passe je m'ennuie. Il est 16h56 je termine dans quatre minutes.

— Bonjour monsieur, excusez-moi. J'ai un problème, m'interpelle une vieille femme.

— Oui bonjour, répondis-je déjà blasé.

— J'ai vu sur le prospectus, qu'il y avait une tondeuse à cent euro, mais je ne la trouve pas en magasin...

— Oui madame il y avait une tondeuse en magasin mais c'était cet été, là nous sommes en janvier, dis-je en la coupant.

— D'accord mais moi j'en voudrai une.

— Allez dans un autre magasin, je répond sèchement.

— Mon brave, vous êtes beau et vous avez l'air tellement gentil...

Je la regarde en levant un sourcil d'un sourire moqueur.

— Pouvez vous m'en donner une ? Me demande la vieille femme.

— Non.

— Mais jeune homme, s'il te plaît, ça me ferai tellement plaisir.

— Ok.

— Alors tu vas m'en donner une ? Demande-t-elle en souriant.

— Mais non, je suis caissier. Pas larbin des vieilles.

Elle ouvre en grand ses yeux et recule doucement.

— Dîtes moi que je rêve vous ne m'avez pas vraiment parlé comme ça ? Dit-elle en ouvrant, maintenant  très grand la bouche.

— Si, rentrez chez vous maintenant, je suis crevé et j'ai bientôt fini de bosser.

Elle recule choquée, moi ça me fait rire, elle s'en va en jurant. 

C'est bon il est 17 heures. C'est l'heure de quitté le job. Je sors, marche et passe devant le lycée. Il y a cette fille que j'ai croisé ce matin, elle est belle, souriante, elle à l'aire tellement sympa. Elle m'intrigue, je veux en savoir plus sur elle. J'attends qu'elle avance un peu plus loin et la suis. Elle rigole avec son amie. Qu'elle est belle quand elle rit. Elles entrent dans la banque. Pourquoi ? J'entre et fait semblant de retirer de l'argent, je penche la tête de façon qu'elle ne me voit pas, si elle me reconnais je suis dans la merde. 

— Salut papa ! Dit son amie.

— Salut David.

— Bonjour les filles ! Comment allez vous ? L'homme à l'accueil leur répond.

Ok, donc le père de son amie c'est le secrétaire.

— Ça va ça va. Les cours sont un peu ennuyeux, mais on s'y fait...

La voix de cette fille est incroyable.

— Vous voulez un café ? Demande le père de son amie..

— Oui s'il te plaît, réponds son amie.

— Non merci David je vais y aller. Bonne soirée.

— Merci à toi aussi.

— Bisous ma Lulu !

— Arrête avec ce surnom ! 

Elle sors de la banque, je la suis discrètement. Elle entre dans une boulangerie, j'attends sur le banc. Elle est longue... Tant pis j'irai lui parler plus tard je vais y aller. Je commence à marcher et jette un dernier coup d'œil, elle est là, et elle m'a vu. Je la regarde, elle me regarde, elle me sourit, je lui souris, elle traverse en me regardant, je me rends compte du danger et je vois un bus klaxonner, il la percute, je cours jusqu'à elle, je la soulève du sol, et cours vers chez moi, tant pis pour les mortel, il verront que je cours plus vite que la normale, mais tant pis, sa vie en dépend. 

J'entre chez moi je claque la porte la pose au sol, son cœur ne bat plus... Il est trop tard. Je pourrai la transformer mais ça pourrai être trop dangereux, mais si elle devient vampire je pourrai vivre l'éternité avec elle. Non ma décision est prise. 

Je ne vais pas la transformer. C'est beaucoup trop dangereux elle va devoir se nourrir et je n'ai ni la force ni la patience de m'occupé d'un nouveau vampire, je n'y arriverai pas elle tuera tous les humains, et nous les vampires nous mourront... Nous ne pourront plus nous nourrir... Bref elle doit mourir. Pour son bien et celui de la terre entière...

Je la soulève et me dirige dans ma chambre, je la pose dans mon lit, et la couvre de ma couverture. Je sors dans le garage prends une pelle et retourne dans le jardin je creuse un trou, et retourne dans ma chambre, je m'assoie quelques minutes sur la chaise à fixer le mûr, pour me reposer. 

21h00.

J'entends quelqu'un tousser. Je me retourne terrorisé. Elle est vivante. Ou c'est un vampire et quelqu'un lui a donné du sang de vampire. Je vais faire semblant que tout va bien.


Nous discutons.


Nous sortons de la maison et nous nous dirigeons vers le parc. Le soleil est déjà coucher donc Lucie peut sortir sans problème...

— Salut mademoiselle. Ça va ? Dis-je à une fille blonde d'environ l'âge de Lucie.

— Hey ça va et toi ?

— Tu veux boire un verre ?

— Avec plaisir.

Nous marchons jusqu'une ruelle. Je regarde la jeune fille dans les yeux.

— Tu ne cris pas, tu te laisses faire, tu ne fuis pas, hypnotise-je.

— Oui, répond l'adolescente.

— Lucie ! Appelle-je.

— Oui ? Demande ma nouvelle élève.

— Bois !

Presque VivanteWhere stories live. Discover now