Chapitre 3 : Lucie

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Je ne bouge pas.

— Bois, je te dis ! crie Maël.

— Mais... co... comment ? 

— Faut tout t'apprendre ici, t'as jamais regarder de film de vampires ?! Tu plantes tes crocs dans la peau de ta bouffe et tu bois !

Je m'approche de la jeune fille et pose mes mains sur ses épaule en approchant mes lèvres de son cou.

— Je... Je suis désolée.

— Elle va tout oubliée, t'excuse pas de te nourrir, répond sèchement Maël. Penses au sang pour que tes crocs apparaissent.

Je pense au sang qui coule dans ses veines et sens des crocs grandir dans ma bouche, je plante, délicatement et avec peur mes crocs dans la peau de son cou, et je bois son sang. Je ne m'arrête pas, je ne sais pas pourquoi, mais ça me plaît et je n'y arrive pas.

— Stop, m'ordonne Maël.

Je n'y arrive pas.

— Oh ! arrête tu vas la tuer !

Il s'approche de moi rapidement et m'éloigne de la jeune fille. Je réalise et cours vers la fille.

— Excuse moi, désolée, désolée. Je ne me contrôlais plus je ne m'en suis pas rendu compte et euh... je suis vraiment dé...

— Ouais, allez ferme là, et hypnotise la, me coupe Maël.

— Pardon ? Mais... mais je ne sais pas le faire.

— Punaise faut tout t'expliquer, tu es vraiment agaçante la mioche !

— Pardon ?! Premièrement je ne suis pas une mioche, deuxièmement si tu n'es pas content de devoir m'apprendre à devenir un bon vampire, il ne fallait pas me transformer ! Je lui crie dessus, je suis énervée.

Il est tellement désagréable...

— Ce n'est pas moi qui t'ai transformé !

— Alors qui c'est ?!

Nous nous énervons l'un sur l'autre en criant de plus en plus fort.

Maël se retourne vers la jeune femme.

— Tu vas tout oublier, tu ne te rappelle ni de nous ni de la ruelle, tu vas rentrer chez toi, et mettre une écharpe autour de ton cou.

La fille s'en va et Maël reviens vers moi.

— Nous aussi on s'en va !

— Maël attends !

— Quoi ?! Rugit-il.

— Si ce n'est pas toi qui m'as transformé, qui est-ce ?

— Je sais pas, répond-t-il calmement.

— Désolée d'avoir été désagréable.

— Ouais...

Nous marchons jusqu'à sa maison, aussi sombre de l'extérieur que de l'intérieur... Maël se sert un verre de whisky, pendant que je m'assoie sur une chaise.

— Maël ?

— Quoi encore ?

— Tu peux me ramener chez moi s'il te plaît ? 

— Lucie ?

— Oui, je réponds calmement.

— Tu aimes tes parents ? Demande Maël sur un ton très sérieux.

— Bien sûr !

— Alors évite de les revoir...

— Pardon ?!

Presque VivanteWhere stories live. Discover now