Chapitre 7 : Lucie

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10h00.

Je me réveille dans les bras de Maël.

— Salut princesse. Tu as bien dormi ?

— Salut beau gosse, bien et toi.

Maël se lève et entre dans la salle de bain, sans fermé à clef, encore une fois... Je sors à mon tour du lit et ramasse nos vêtements, j'entre dans la salle de bain. Maël ne m'entends pas entrer, je mets tous les vêtements dans la machine à laver, et cherche la lessive.

— Maël tu ranges où ta lessive ?

Maël jette un crie de surprise en apprenant que je suis dans la salle de bain.

— T'es folle tu m'as fait peur, je la range dans le tiroir du meuble blanc à droite de la machine.

Je ris, ouvre le tiroir, et mets de la lessive dans la machine.

— Dans une heure le linge sera lavé, tu ira le tendre dans le salon. S'il te plaît Maël.

— Oui Princesse.

Je sors de la salle de bain et m'assoie sur le lit, je n'ai pas touché à mon téléphone depuis longtemps... Je fouille dans le tiroir du bureau de Maël, et je trouve ce que je cherchais : un chargeur, et c'est le bon embout. Je branche le chargeur à une prise, mon téléphone au chargeur et l'allume. Je traîne sur les réseaux jusqu'à ce que Maël sorte de la salle de bain.

— La salle de bain est libre, déclare Maël en sortant de la salle de bain en serviette.

— Merci.

Je passe devant lui en ébouriffant ses cheveux. Je me douche et sors de la salle de bain en serviette moi aussi. Maël est allongé sur le lit, il regarde son téléphone, en souriant.

— Qu'est ce qui te fait sourire ? Je demande.

— J'ai trouver le profil Instagram d'une femme incroyable, vraiment elle trop belle, son corps, ses yeux, tout. Regarde.

Je m'approche vexée. Il me tends son téléphone, je regarde le profil de la femme incroyable dont il me parle, cette femme c'est moi. Je souris et m'assoie à côté de lui en posant ma tête contre son torse.

— Je t'aime Maël.

— Je t'aime Lucie.

Je me lève et marche jusqu'à son armoire, je jette ma serviette sur le lit et enfile des sous-vêtements. Maël marche doucement vers moi et m'encercle la taille de ses bras musclés en posant sa tête sur mon épaule, je tourne le visage et embrasse sa joue, en enfilant mon pantalon, il s'écarte et sort de la chambre.

— Je vais mettre mes chaussures on va chasser après ?

— Oui. D'abord étends le linge !

J'enfile un pull à lui, juste pour avoir son odeur sur moi. Je sors de la chambre et enfile mes chaussures. Je rejoins Maël dans l'entrée, nous sortons et croisons un homme d'une quarantaine d'année. Maël s'approche de lui.

— Tu vas nous suivre.

Maël marche jusque sa maison puis se nourrit. Je plante mes crocs dans le cou de l'homme, je bois.

— Stop.

Je ne m'arrête pas.

— Lucie stop !

Je m'écarte de l'homme après quelques secondes. Maël marche vers l'homme et le regarde dans les yeux.

— Tu viendras ici tout les matins, à onze heures. Et tu oublieras ce qu'on fait, tu te rappelleras seulement que l'on joue aux cartes.

L'homme s'en va et nous entrons dans la maison.

— C'est malin ce que tu as fais, je déclare en m'asseyant sur une chaise.

— Merci, et toi je félicite, tu as arrêté quand il le fallait. Il faudra encore un peu d'entrainements mais c'est bon.

Je souris.

— Merci.

— Tu veux jouer au morpion ?

— D'accord.

Nous faisons plusieurs parties.

12h30.

Toc toc toc.

Je vais dans l'entrée, je marche lentement et ma respiration se fait de plus en plus rapide, je sens la main de Maël, m'attraper l'épaule et me retourner, il pose son autre main sur ma nuque et m'attire à lui, il pose délicatement ses lèvres sur les miennes. Il me murmure un "Tout va bien se passer, ne t'inquiètes pas", dans l'oreille. Des autres coups se font entendre sur la porte j'approche lentement ma main tremblante, sur la poignet de porte et appuie dessus je tire la porte vers moi pour l'ouvrir, respire une grande bouffée d'air et regarde mon ancien professeur de français.

— Bien le bonjour Lucie, comment vas-tu aujourd'hui ? Me demande-t-il comme si il ne m'avais jamais menacé de tuer Maël.

— Bon... Bonjour monsieur Meunier.

— Nous n'allons pas tourner autour du pot pendant cent-sept ans, on rentre chez moi maintenant.

— Mon...Monsieur, je... je ne vais pas venir avec vous.

Je prends une grande respiration, et sers la main de Maël.

— Je ne veux pas déménager avec vous, je déclare soudain prise d'une vision de Maël mort.

— Maël va mourir, en es tu consciente ?

— Oui, dis-je en tirant le corps de Maël contre le mien pour m'assurer qu'il est toujours avec moi.

— Je m'en vais ? Demande Albert Meunier, en me lançant un regard noir.

— Oui ! Répond Maël resté silencieux jusque là.

Mon professeur se retourne, descend les escalier et s'en va. Je ferme la porte me retourne en me jetant dans les bras de Maël laissant les larmes rouler sur mes joues puis sur son épaule.

— Je suis si désolée Maël, tout ça ne serai pas arrivé si j'avais regardé avant de traverser, si je ne t'avais pas regardé.

— Si tu ne m'avais pas regardé tu ne serai pas là à pleurer dans mes bras, tu n'aurais pas de garçon qui t'embrasse le cou pour te dire "bonne nuit". On ne se serai même pas connu si tu avais regardé avant de traversé. Alors je suis d'accord que cette relation, peut me coûter la vie, mais pour toi, tout vaut le coup, pour toi je pourrai me faire transpercer le cœur. Pour toi je serai capable de tout. Je t'aime.

— Merci Maël. Mais je ne veux pas te perdre.

— Alors on se battra. Et on gagnera. On vivra heureux avec nos bébés vampires.

Maël se penche vers moi et m'embrasse. Je lève mes mains sur sa nuque, et me mets sur la pointe des pieds. Je saute dans ses bras et enroule sa taille, de mes jambes, il court jusqu'au salon et se jette dans le canapé, la télécommande dans les mains, je passe l'après-midi à regarder la télé.

22h00.

Maël est rentré du boulot il y a quatre heures. Je suis allongée sur la canapé contre Maël qui a son bras sur mon épaule et sa main sur mon cœur.

— On a rien officialisé entre nous en vrai... Je déclare regardant Maël en souriant.

Il s'approche et pose ses lèvres sur les miennes.

— Lucie ? Veux tu être ma petite-amie ?

— Oui.

Je me retourne, me met à califourchon à côté de lui pose mes mains sur ses joues, avance tout doucement mon visage près du sien et l'embrasse...

Presque VivanteWhere stories live. Discover now