Chapitre 9 : Lucie

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Maël tend sa main à ma mère. Cette dernière la repousse et le prend dans ses bras.

— J'ai dû rester chez Maël pour qu'il puisse m'aider à me contrôler en tant que vampire, j'explique à ma mère.

Nous entendons la porte s'ouvrir et mon père entrer dans la cuisine. Je lui saute au cou en souriant. Il s'assoie et nous réexpliquons toute l'histoire. Nous décidons de rester dormir ici pour profiter de mes parents. Il est 19h37, et nous sommes assis à table.

— ... Mais Maël voyons appelle moi Charles ! Déclare mon père pour la troisième fois en riant.

— D'acc... d'accord merci monsi... Charles.

— Tu laisses ton lit à Maël ou il dort sur le canapé, me demande mon père.

— Je dors avec lui dans mon lit.

— Ah non ! 

— Papa ! J'ai dix-sept ans, je suis grande maintenant !

— Justement !

— Chéri, elle a dormi chez son copain depuis son accident je doute qu'il y en ai un qui a dormi sur le canapé tous les soirs... Déclare ma mère.

— Je n'ai pas le choix de les laisser dormir à deux ? Demande mon père.

Nous répondons toutes les deux "non" puis débarrassons.

Nous faisons une soirée jeux de société et allons nous coucher. Mon père prête un pyjama à mon copain.

09h08.

Je me réveille et me blottis dans les bras de Maël pour le réveiller.

— Aller viens on va manger la brioche que ma mère fait tous les matins.

Nous nous lavons, habillons, coiffons, descendons, mangeons la brioche et nous dirigeons vers ma mère.

— Ma... maman ? On... on peut te prendre un peu de sang pour tenir la journée s'il te plait ?

— Bien sûr ! Mais je ne vais pas mourir ?

Maël se met à rire.

— Bien sûr que non madame, on ne va pas vous vider.

— Oh. D'accord. Je t'en pris appelle moi Sylvie.

13h32.

— Nous allons repartir. Je vous promets que je vous appelle souvent et que je viendrai souvent quand tout ira mieux, je promets en serrant mes parents dans mas bras.

— Pourquoi quelque chose ne va pas ? Demande ma mère, inquiète.

— Longue histoire je vous en parle plus tard.

Maël sert leurs mains et nous sortons de la maison en courant. Arrivés devant la maison, j'ouvre et j'entends Maël crier.

— Lucie rentre !

Je me précipite à l'intérieur. Monsieur Meunier, mon ancien professeur, est là. Maël et lui se lancent de violent coups dans le ventre. Je vois une dizaine de gens venir vers la maison.

— Maël laisse tomber rentre !

Il ne m'écoute pas, je cours vers les gens et écoute leur cœur battre, ce ne sont donc pas des vampires... 

— Que faîtes vous là ? Je leur demande.

— Nous sommes venus tuer Maël et capturer Lucie, lancent-ils tous en chœur.

Je m'approche d'un et cours un peu plus loin en l'emmenant avec moi. 

— Tu vas rentrer chez toi et oublier toute cette histoire. 

— Non, la seule personne qui peut me dire ce que je dois faire est monsieur Meunier.

Je plante mes crocs dans son cou et bois le sang jusqu'à la dernière goutte. Elle tombe à terre sans vie. Je me précipite vers un homme et lui tourne la tête violement, comme je me doutais il ne survit pas et s'écroule. Ils sont condamnés à tuer Maël et me capturer après il y a deux solutions possibles : solution 1 mon prof les tuera, solution deux ils les transformeras et détruiras toute l'humanité... Autant les tuer maintenant. Je m'occupe de tous les autres pendant que Maël se bat contre monsieur Meunier. Je laisse tomber à terre la dernière personne et lève la tête pour observer les dégâts... Ils se relèvent tours à tours. Mon prof leurs a fait boire du sang avant. Il savait qu'on les tuerai, donc qu'on les transformerai en vampires... Intelligent. Je me précipite vers la forêt et casse une branche assez pointue pour la planter dans le cœur qui ne bat plus de chacun des nouveaux vampires.

1 mort... 2... 3... 4... 5... 6... 7... 8... 9... 10... 11... 12 morts... C'est bon, c'était dur mais c'est fini. Je cours vers Maël et mon prof et me bat avec mon copain... Les nouveaux vampires c'était simple il ne savaient pas encore se contrôler mais là... monsieur Meunier à l'habitude et je me retrouve très souvent au sol... Il s'apprête à me donner un coup, je me baisse pour l'éviter quand je me redresse je sens une main m'attraper le cou et me soulever du sol. Je tourne les yeux vers mon ancien professeur de français, il me sourit, et esquive un coup de Maël. Il donne un coup de pied dans les genoux de mon copain qui le fait perdre équilibre et tomber à terre. Maël toujours par terre donne un coup dans les genoux de monsieur Monsieur Meunier qui tombe lui aussi, et me lâche, Maël se jette sur le prof et bloque ses jambes.

— Tiens ses bras ! Me crie mon copain, en tenant les épaules du prof.

Je me précipite vers les deux hommes et bloque les bras du plus âgés, d'apparence, en tout cas... Maël plante ses crocs dans le cou de monsieur Meunier. Il boit son sang, il ne s'arrête pas, mon prof se débat avec de moins en moins de force. Il ne bouge plus, ne se débat plus, ne crie plus, immobile, silencieux. Maël relève la tête et essuie le sang qui coule sur son menton. Je me lève, lui aussi. Je le regarde. Il approche et me sert dans ses bras.

— Je pensais pas qu'on y arriverai... Chuchote-t-il.

— Moi non plus...

Une larme roule sur ma joue... Je ne sais même pas pourquoi. Soulagée ? Que ce soit fini ? Que Maël aille bien ? Que j'aille bien ? Peureuse ? Que cela recommence ? Que l'on meurt ?

— Et si d'autres viennent te tuer ? Je demande à mon copain.

— Toutes les personnes qu'il a transformer en vampires vont mourir dans les prochains jours. 

Presque VivanteTempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang