Chapitre 5 : Lucie

10 2 0
                                    

Je ne sais pas quoi lui répondre j'aimerai lui promettre que je n'irai pas rejoindre mes parents, mais se serai mentir, bien sûr que je veux rester avec lui, mais je veux rejoindre mes parents aussi.

— Maël ?

— J'ai compris.

— Mais Maël je n'ai rien dis.

Il s'éloigne de mes bras et marche rapidement dans sa chambre, je le suis.

— Maël, je resterai avec toi, mais je voudrais quand même revoir mes parents...

— Tu resteras avec moi ? Demande-t-il méchamment.

— Tu m'as sauvé la vie, bien sûr que je veux rester avec toi.

Maël court vers moi et me sert fort dans ses bras.

— Merci Petite Princesse.

Nous rions.

— Je ne suis pas petite.

— Si que ce soit en âge ou en taille, tu es plus petite que moi.

Je ris en lui donnant une frappe sur la tête.

— Je vais t'apprendre à courir vite, comme moi, déclare Maël. Viens on va dans la forêt.

12h13.

Nous sortons de la maison et marchons tranquillement jusque dans la forêt.

12h27.

— Ok, le plus compliqué est de courir et marcher comme les humains. Cours comme un vampire pour voir.

Je cours mais sans contrôler, je ne sais pas si je cours normalement ou comme un vampire...

15h02.

— C'est bien bravo !

— Merci, je réponds en souriant.

— On va courir jusqu'au bout. Mais on ne sort pas de la forêt. Ok ? 

— Oui.

— 3... 2... 1... Go !

Nous courrons tout les deux vite, comme les vampires, c'est ce que nous sommes... Des vampires, Maël me dépasse, je regarde mes pieds, en courant, toujours aussi vite. Je percute soudain quelque chose, je relève la tête, ce n'est pas un arbre, c'est Maël. Je lève les bras pour les déposer autour de son cou, et le serrer contre moi. Je ne sais pas pourquoi je veux juste le sentir contre moi. Il me sert lui aussi.

— En quel honneur ce câlin ? Demande-t-il d'un air taquin.

— Je sais pas, je chuchote dans son oreille.

Nous nous décollons, et marchons bras dessus-bras dessous. Nous arrivons devant la maison, Maël entre, je le suis et ferme la porte derrière moi.

— Demain je t'apprendrai à te contrôler.

— Me contrôler de quoi ?

— Te contrôler quand tu te nourris, pour ne pas tuer la personne.

— D'accord, et après on cherchera qui m'a transformée ? Je demande en me servant un verre d'eau à la violette.

— Oui, et après tu pourras aller voir tes... tes parents.

— Avec toi. Je veux que tu m'accompagnes quand on ira les voir.

Maël sourit.

— D'accord.

Il sourit.

Nous nous regardons, plusieurs minutes.

— Il faut acheter des pyjamas, déclare Maël.

— Maël ? Est-ce que ça te dérange que je continue de dormir avec tes t-shirt ?

Maël sourit.

— Non, vas-y.

— Merci ! Maël je peux te poser une question indiscrète ?

— Vas-y.

— Comment tu es devenu un vampire ?

— C'était le 23 décembre 1696, nous avions invité des gens pour fêter Noël, quand quelqu'un a frappé à la porte ma petite sœur est allée ouvrir, c'était un vampire, bien évidement il s'est nourri d'elle, elle criait, moi, j'étais en haut de l'escalier j'avais accès à toute la scène, j'avais 19 ans, j'étais terrorisé, je voulais la sauver mais je n'avais pas le courage, j'ai couru dans ma chambre et je suis descendu par la fenêtre, jusqu'au devant de ma maison, mes parents couraient vers Marie, pendant qu'eux aussi se faisaient mordre il y a une femme blonde, qui est venu me voir, elle a essayé de me sauver, mais l'homme qui avait tué toute ma famille nous avait repéré, la femme blonde a planter ses crocs dans son avant-bras et m'avait forcé à boire son sang. Je l'ai fait. Le vampire a arracher, un un bout de bois de la barrière, et l'a planté dans le cœur de la femme qui m'a sauvé la vie, ce que je ne savais pas à ce moment là. Le vampire a bu tout mon sang. Je suis donc devenu vampire, cette nuit là. Quand je me suis réveillé, j'avais une énorme faim, et j'ai tué la voisine, pour me nourrir... Ensuite un ami de la vampire qui m'avait sauvé, m'a aidé à me contrôler, et m'a appris tout ce que je t'apprends aujourd'hui. Une fois que je savais tout il est parti je ne l'ai jamais revu...

Maël a le regarde triste, une larme roule sur sa joue, je m'approche et l'essuie avec mon pouce .

— Je suis désolée, je déclare sans trop savoir quoi dire.

— Ne t'inquiète pas pour moi. Aujourd'hui tout va bien. Je partage ma maison avec une jeune fille incroyable, qui apprends vite, et qui ne me fait pas de crise d'ado...

Nous rions. Et je le sers contre moi. 

— Lucie ?

— Oui ?

— Je crois que je suis attachée à toi.

— Moi aussi.

Maël se décolle de moi, nos lèvres sont à quelques centimètres l'une de l'autre.

— Lucie je vais t'embrasser, donc si tu veux pas dis le maintenant, chuchote-t-il.

Je m'approche de lui, et ferme les yeux. Je sens ses mains sur mes joues et ses lèvres se poser sur les miennes. J'ai des frissons dans tout mon corps, je passe ma main sur sa nuque, et l'autre sur son épaule. Nous nous détachons l'un de l'autre, et sourions gênés.

— Euh, ouais euh, dit-il en évitant mon regard.

— Merci Maël.

— De t'avoir embrassé ?

— D'avoir fait le premier pas, et de m'avoir sauver la vie, et merci pour ce que tu fais depuis que je suis là en fait.

— Lucie, c'est plutôt moi qui devrai te remercier.

— De quoi ?

— D'exister.

Il me sert dans ses bras, je lui rends son étreinte, en souriant. Nous ne sommes pas encore ensemble, mais je sais que c'est avec lui que je veux passer l'éternité. Lui et personne d'autre. Lui ou rien... Je crois que je l'aime, non, j'en suis sûre... J'espère qu'il ressent cela aussi.

Nous sommes debout, dans la cuisine. Il se baisse, et attrape mes genoux il me pose sur le plan de travail, il a ses mains dans le bas de mon dos, les miennes sont sur son cou, nous nous embrassons. 

Nous entendons, un bruit sourd venant de l'entrée, je saute du plan de travail et cours vers l'entrée suivie de Maël

Presque VivanteWhere stories live. Discover now