Presque Vivante

Chapitre 8 : Maël

11h27.

Cela fait une semaine que le professeur de Lucie est venu. Nous ne sortons plus de la maison, et Lucie arrive à se contrôler, l'homme qui nous nourrit tous les jours est parti, il y a quelques minutes. Nous sommes installés sur le canapé, Lucie scroll des vidéos sur Instagram, moi je regarde le mur.  

— Tu voudrais pas qu'on adopte un chien ? Demande Lucie, en posant son téléphone à côté d'elle.

— Non.

— Mais ça fait vide dans la maison.

— Pas de chien, plus tard tu auras des enfants mais un chien hors de question, en plus faut le sortir, et nous ne pouvons pas, je réponds en la regardant dans les yeux.

— On le laisse sortir dans le jardin.

— Ton prof va le tuer.

Elle baisse les yeux et acquiesce.

— On peut aller voir mes parents ? Demande Lucie en relevant les yeux.

— On ne peut pas sortir, mais je sais ce que cela fait de vivre sans ses parents sans avoir le choix, on peut aller les voir mais il faudra faire très attention et être très rapide.

— Oui, je te le promets. Quand est ce que nous y allons ?

Je me lève, marche devant le tiroir de la cuisine, prends l'aluminium, et le chiffonne. 

— Nous allons y aller demain après midi. 

13h00.

Je suis allongé sur le canapé, pendant que Lucie essaie des vêtements qu'elle vient de recevoir. Elle sort de la chambre avec une robe bleue, décolleté, à bretelles, épaisses, lui arrivant aux genoux.

— Qu'en penses-tu ? Me demande-t-elle.

— Je dois être honnête ?

— Oui.

Je me lève du canapé et m'approche d'elle. Je pose mes mains sur ses hanches en souriant.

— Elle te va parfaitement bien.

Elle approche ses lèvres, des miennes. Je les embrasse. Nous nous décollons et elle sourit.

— Merci !

Elle retourne dans la chambre en sautillant. Elle revient à plusieurs reprises pour me demander mon avis sur plusieurs styles de vêtements.

22h00.

— Il était super beau ce film, déclare Lucie.

— Mouais. Celui de hier était mieux. 

— Lequel ?

— Le troisième.

— J'avoue. Mais il était beau quand même, lui ?

— Oui.

Je me lève et lui tends ma main.

— On va se coucher ?

— Oui.

Elle prend ma main et se lève. Nous marchons jusqu'à la chambre, je me change et enfile un pantalon de pyjama. Lucie enfile encore une fois un long t-shirt à moi. Elle s'allonge dans le lit, après s'être brossée les dents, je vais brosser les miennes et vais m'allonger dans le lit, et la sers dans mes bras.

09h00.

Je me réveille et tourne la tête vers Lucie. Elle n'est pas là. Je me lève du lit et vais dans la salle de bain, je me douche et m'habille. Je sors de la salle de bain, de la chambre et me retrouve dans le salon/cuisine. Je trouve Lucie, devant la plaque de cuisson.

— Salut ma belle.

Elle se retourne.

— Salut beau-gosse. Ça va ?

— Bien et toi ?

— Oui.

— Tu fais quoi ? Je demande en m'approchant pour voir.

— Des pancakes.

—Ohh. 

Je me penche vers l'assiette remplie de pancakes et en prends un. J'en prends une bouchée.

— Mhh. Délicieux.

15h00.

Je chiffonne de l'alu.

— Ma chérie. Écoute moi bien. Je vais te tenir la main, pour que tu puisses me diriger vers la maison de tes parents. Tu vas courir aussi vite que possible. Tu ne t'arrête en aucun cas. Même si ton prof nous trouve même si j'ai un problème tu cours vers la maison de tes parents et tu leurs dit de te laisser entrer.

— D'accord. 

Nous enfilons nos chaussures et sortons de la maison. Je ne prends pas le temps de fermer la porte et cours derrière Lucie, en lui tenant la main. Nous courons très vite. Nous arrivons devant une petite maison aux murs blanc et porte noire. Lucie frappe pendant que je regarde autour de nous. Une femme au cheveux bruns et aux yeux vert, ouvre. Son visage s'illumine quand elle voit le visage de sa fille. 

— Dis lui de nous laisser entrer, je lui chuchote dans l'oreille. 

— Bonjour maman.

— Bonjour Lucie, répond-t-elle en s'approchant de sa fille pour la serrer dans ses bras.

— On peut entrer ? Demande Lucie en voyant mon regard inquiet.

— Oui bien sûr entrez.

Elle entre dans la maison, pendant que nous la suivons rapidement, jusqu'à la cuisine.

— Bonjour madame.

— Bonjour, jeune homme. Tu es son petit copain j'imagine. C'est chez toi qu'elle était et qu'elle nous a oublié pendant deux semaines. Parce que Lucie moi je n'ai pas cru ton histoire de devoirs et que tu dois rester chez ton amie...

— Non madame. Je vais tout vous expliquer. Tous à commencé un jour où Lucie avait cours, le matin on s'est croisé. Le soir après sa journée de cours je l'ai aperçue à la sortie du lycée avec son amie. Je l'ai suivie, parce que je voulais en savoir un peu plus sur elle. Lucie m'a vu et m'a regardé, elle a traversé, sans vérifier s'il n'y avait aucun véhicule... Un bus l'a percutée. Je l'ai ramené chez moi et elle s'est transformé... en... vampire. 

Elle me fixe dégoutée et sert la main de sa fille.

— N... non je ne peux pas vous croire... Ç... ça n'existe pas...

J'avance doucement et ouvre les tiroirs à la recherche d'un couteau. Je m'approche de la mère de Lucie et lui prends le bras.

— Faîtes moi confiance, je chuchote en la regardant dans les yeux.

— Non ! Crie-t-elle en retirant son bras.

— Maman tu peux lui faire confiance, déclare Lucie après que je l'ai supplier du regard de faire quelque chose.

Je pose le couteau sur l'avant-bras de le mère de Lucie, j'appuie rapidement le couteau sur sa peau et le pose sur la table. Je vois le sang qui coule doucement.

— Lucie, prouve le à ta mère.

Cette dernière s'approche et boit le sang de sa mère. Elle se décale et va chercher un pansement.

Sa mère me regarde apeurée.

— Vous avez transformer ma fille en monstre ?!

Lucie fait tomber le pansement et la bouteille de désinfectant en entendant ces mots sortirent de la bouche de sa génitrice.

— Non ! Si elle n'avait pas été transformée elle serai morte ! Et ce n'est pas moi qui l'ai transformé on ne sait pas qui c'est on doit faire des recherches...

Elle regarde sa fille et se jette dans ses bras.

— Je suis désolée ma princesse, chuchote-elle, en s'approchant de moi. M... merci. 

Je lui tend ma main.