Le Bonten, cette organisation de "criminels"

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Des gouttes de rosé perlent sur les feuilles des arbres et l'herbe dans Tokyo. Les gens se réveillent tranquillement,  pour aller siroter un café ou deux, avant d'aller au travail.  

Les oiseaux se mettent à chanter, et la vie jusqu'alors endormie émerge peu à peu pour se faire redécouvrir par le monde.

Les moteurs des voitures se remettent à vrombir sous l'ordre de leur propriétaire après quelques mouvements de clés, et leurs gros pneus noirs charbon roulent sur la route goudronnée qui  traverse la capitale du Japon.

Les enfants vont à l'écoles accompagnés de leurs tuteurs légaux, dans la joie et la bonne humeur pour certains, dans la lassitude pour d'autres. Des cris joyeux se font entendre à l'entrée des écoles primaires et maternelles. Quelle joie pour ces enfants de retrouver leur amis !

Sur les passages piétons, les gens se pressent, se bousculent, s'excusent, courent car ils sont en retard à leur travail.

Tout ce petit train train quotidien représente la vie à Tokyo. 

Enfin, la vie des personnes normales.

Car non loin du centre ville, dans une partie étrange de Tokyo où règne violence, dealers ou trafiquants de toutes sortes de choses interdites par la loi, se dresse un vieil immeuble désaffecté. Enfin, en apparence. 

Qui prédirait qu'il s'agit du QG de l'organisation la plus puissante et la plus meurtrière du Japon ?

De l'extérieur, ce n'est qu'un vieux bâtiment en ruine, mais seuls ceux qui y sont rentrés et qui ont eu le loisir de pouvoir en ressortir vivants savent qu'en réalité, c'est une grande maison, presque un palace-hôtel. 
Lorsque l'on rentre à l'intérieur, nous pouvons tout de suite nous apercevoir du violent contraste de l'aspect négligé de l'extérieur à l'aspect flamboyant et luxueux de l'intérieur.

Il se dresse sur plusieurs étages, et au deuxième étage, un long couloir semblant interminable se dresse devant nous. Il y a plusieurs portes de chambres disposées dans ce couloir, non pas au hasard, mais de sorte à ce que les chambres soient suffisamment éloignées les une des autres sans pour autant l'être trop.

Le calmes règne dans cet hôtel. Chacun à ses préoccupations, ou leur travail.

Car oui, être les membres de la plus grande organisation criminelle d'un pays demande beaucoup d'investissement. Personne ne prends son travail à la légère. 

Tout est si calme. Dans l'atmosphère, on peut sentir toute la concentration que rien ni personne ne pourrais...


??? : BORDEL SANZU !!! RENDS MOI MON PENTALON !!!

??? : T'AVAIS QU'A PAS M'APPELLER "PETITE PRINCESSE" !!!

??? : RINDO VIENS M'AIDER !!!

Rindo : Nan Ran. Tu te démerdes tout seul, flemme de sortir du canapé.

Ran : T'es chiant ! SANZU REVIENS !!!

Sanzu : FAUDRA D'ABORD QUE TU M'ATTRAPES !!!


Ran continua de crier en poursuivant Sanzu. Malheureusement pour lui, au moment ou ils passaient rapidement devant la porte de la cuisine, celle ci s'ouvrit et Ran s'écrasa contre le bois. 

Ran : AIE !!!

Sanzu : CHEEEEEEH !!!

Ran tomba en arrière, pendant que Sanzu se ruait à l'étage en éclatant de rire.

??? : Bordel Ran tu fous quoi à foncer dans les portes ?

Ran : J'ai pas fait exprès Koko ! J'ai l'air d'aimer me prendre des portes en pleine gueule ?

Kokonoi : Je ne sais pas, je me posais justement la question.

Ran : Bon désolé mais j'ai quelqu'un à attraper !

Kokonoi : au fait, pourquoi tu te balade en slip dans toute la maison ?

Ran : Parce que CE GROS CONNARD DE SANZU M'A VOLE MON PENTALON !!!

Kokonoi : et pourquoi ?

Ran : Je sais pas moi ! Il les collectionne peut être ! Bon désolé mais je dois y aller ! T'ES MORT PETITE PRINCESSE DE MERDE !!!

Ran se releva et s'engagea dans les escaliers en colimaçon que Sanzu avait emprunté quelques instants auparavant. 

Quand il arriva devant la porte de son compagnon, il essaya de l'ouvrir, en vain. Elle avait été verrouillée. Il frappa de toutes ses forces dedans, et le bruit des coups se propagea dans toute la demeure. 

Ran : OUVRE LA POOOOOOOOOOORTE !!! FILS DE PUUUUUUUUUTE !!! (Je vous aime si vous avez la réf.)

Sanzu : (à travers la porte) J'ai comme l'impression que je vais mourir si je t'ouvre.

Ran : Tu es perspicace dit donc ! Ouvres ou je défonces ta porte !!!

Des bruits de pas rapides s'approchèrent alors pendant que Ran frappait contre la porte de Sanzu.

Kokonoi : hey ! Arrêtes ! Une porte c'est pas donné et puis, le boss travaille et a besoin de silence !

Ran : ...ok... mais...

Kokonoi : Trouves une autre solution. Ou au pire, prends un autre pantalon. T'es ridicules comme ça.

Ran : ...

L'homme aux cheveux blanc repartit, une liasse de billets dans la main. Un tomba au sol, et une idée germa dans la tête de l'ainé des Haitani.

Il se pencha pour ramasser l'argent abandonné, ou plutôt oublié par inadvertance par son propriétaire et s'adressa à Sanzu à travers la porte.

Ran : c'est bon Sanzu. J'abandonne. Gardes mon pantalon préféré si ça te fais plaisir. Je ne veux que ton bonheur. Je m'en achèterai un autre avec mon argent.

Sanzu : T'as de l'argent toi ?

Ran : oui. Bon, je te laisse petite princesse.


Au lieu de partir, Ran se cala contre le mur, et attendis. Quand il vit le loquet de la porte s'abaisser après un son de verrou qui s'ouvre, un sourire s'étira sur son visage. Il allait pouvoir se venger ! 

Au moment où Sanzu passa le seuil de la porte, Ran lui sauta dessus et ils tombèrent tout deux au sol, Ran au dessus de Sanzu. Le rosé poussa un cri de surprise et se couvrit le visage. Ran allait le traiter encore une fois de petite princesse trop naïve mais c'est là qu'il remarqua la position plutôt cocasse dans laquelle ils se trouvaient tout deux. 

Ran se retira aussitôt en rougissant légèrement, et tendis une main à Sanzu pour l'aider à se relever.

Ran : ...c'est bon pour cette fois. Mais la prochaine fois, tu n'y échappera pas.

Sanzu : haha. On verra mon cher.

Dit-il en se cachant le visage, gêné par ce qui venais de ce produire entre eux.

Le malheur d'une vieTahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon