Les chiens trop bruyants, on leur met une muselière, ou on les tue.

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Je suis tellement désolée pour le retard ! La motivation n'était vraiment pas là. J'ai pensé à abandonner cette histoire mais j'ai finalement changé d'avis.

J'ai supprimé l'ancien chapitre 15. J'ai décidé de l'effacer et de continuer à partir du chapitre précédent du coup. Désolé si vous êtes un peu perdus à cause de ce revirement.

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Je dédie ce chapitre à Luciole_48 qui semble beaucoup aimer mon histoire et m'envoie pleins de commentaires positifs. Je continue parce que tu m'as donné envie de continuer. Merci beaucoup. J'espère que ce chapitre te plaira.

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pdv Sanzu :


Bon sang Ran... t'es où ?! Ca fait trois putains de jours que tu as disparu ! Mikey me dit de ne pas m'inquiéter, mais je suis sûr qu'il l'a envoyé en mission tout seul. Pourquoi ? Aucune idée ! Il aurait au moins pu me prévenir ! Putain Mikey, tu va m'entendre.

Je sors de ma chambre et me dirige d'un pas décidé vers le bureau où travail notre chef. J'ouvre la porte brusquement. Mikey relève la tête vers moi en buvant sa tasse de café. 

Sérieux ? Il boit du café ? Mais c'est dégueulasse ! Franchement, qui aurait des goûts assez frauduleux pour aimer cette...

Bon je pense que je m'égare un peu. J'avance jusqu'à son bureau et abat violemment mes mains sur la table. Le bruit raisonne dans toute la pièce et Mikey fronce les sourcils.


Mikey : quelle est ton excuse pour venir me déranger ?

Sanzu : Ran.

Mikey : quoi Ran ?


Il le fait exprès ou quoi ? Quoiqu'il en soit, je viens à peine d'arriver que Mikey m'a déjà mis en colère.


Sanzu : où est-il ?!

Mikey : Ran ? Tu veux savoir où il est ? Je t'ai déjà dit de ne pas t'en faire.

Sanzu : comment pourrais-je ? Et puis il me semble que j'ai bien le droit de savoir ! je commence à crier d'énervement face à la situation

Mikey : les chiens n'ont pas besoin d'être mis au courant des affaires de leur maîtres. N'oublie pas que les chiens trop bruyants, on leur met une muselière, ou on les tue.


Je me fige quelque secondes. Au moment où il a prononcé ces paroles, tous les souvenirs heureux qu'on a ensemble semblent s'effacer, et devenir flous dans ma tête. L'image du gentil petit Manjiro qui était autrefois mon meilleur ami vient de se briser. 
J'essaye de parler, mais ma voix est bloquée. Mikey... Manjiro... lui... il ne m'inspire plus que dégoût à présent.

Je suis à deux doigts de lui sauter au visage. Je sais que je n'aurai aucune chance. Je ne dois surtout pas céder à la tentation. Je serre les poings et fronce les sourcils.

Je détourne mon regard du sien, qui a toujours cet éclat triste et monotone. Il n'y a plus aucune lueur dans ses yeux depuis bien longtemps. J'aimerai ne pas m'en soucier, mais je sais que je suis lié à Mikey.
Je me détourne de lui et me dirige vers la porte. Je m'apprête à sortir, quand j'entend encore une fois sa voix cassée et sévère.

Le malheur d'une vieWhere stories live. Discover now